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Pêcher la carpe en hiver

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L’hiver n’est pas la saison préférée des pêcheurs en raison des conditions climatiques et de l’activité réduite des poissons. Pourtant, il est toujours possible de capturer quelques carpes pour peu qu’on prenne soin de s’adapter aux conditions extrêmes rencontrées au cours de la saison froide.

La saison hivernale n’est pas la plus facile à aborder et nombreux sont ceux qui préfèrent passer les soirées au coin du feu plutôt que dans un biwy. Il est vrai qu’une session peut vite tourner à la galère par grand froid, quand on est mal équipé et quand aucun départ ne vient remonter le moral.

Conseils pour pêcher la carpe en hiver
Observation et café matinal pour bien commencer la journée…
Conseils pour pêcher la carpe en hiver
L’arrivée de la saison froide s’accompagne de belles surprises

Des conditions difficiles…

Les longues nuits d’hiver sont éprouvantes pour le carpiste « congelé » dans son abri de fortune. Et il ne faut guère compter se réchauffer avec un soleil absent ou trop timide pour dégivrer l’intérieur de la tente… Une session hivernale ne s’improvise pas, mettre sa santé en cause dans l’espoir de capturer quelques carpes est un jeu qu’une personne sensée évite de pratiquer. Pourtant, on voit fleurir davantage de toiles au bord de l’eau ces dernières années en toutes saisons. Les matériels à disposition à l’heure actuelle permettent de bivouaquer dans de meilleures conditions, et il faut avouer que les carpistes ont été aidés par des hivers globalement plus doux.

L’activité des poissons étant réduite, il est difficile d’amener une carpe à s’intéresser à des appâts. Il existe des moments durant lesquels tout semble bloqué et il faut un moral d’acier pour supporter le froid, l’humidité et l’absence de départs.

Conseils pour pêcher la carpe en hiver
Le mercure est descendu trop bas pour espérer quelque chose de bon…

Une météo prépondérante

Chacun s’accorde à reconnaître l’importance des conditions climatiques pour la pêche, elles sont même primordiales dans des conditions extrêmes, que ce soit par forte chaleur ou par temps froid. Contrairement à ce que l’on a longtemps tenu pour un fait établi, des températures négatives ne stoppent pas totalement l’activité des poissons, même si les phases d’alimentation sont plus brèves en hiver. J’en veux pour preuves les photos de carpes shootées sur des décors enneigés ou encore les récits de captures avec des fils bloqués par une pellicule de glace recouvrant l’eau. Il est vrai qu’on est moins concerné par ces phénomènes quand on habite dans le sud de la France : s’il peut geler à Saint Cassien, on reste loin des -27° que j’ai relevé au bord d’un lac proche de mon domicile une veille de Noël il y a quelques années…

Un froid polaire ou une chute brutale des températures compliquent la pêche alors qu’un redoux accompagné de basses pressions et d’un vent du sud peut inciter les poissons à passer à table. Le moindre degré gagné au thermomètre peut suffire pour déclencher quelques touches, même s’il ne faut pas espérer une phase de boulimie comme en automne. De la même façon, une période météorologique stable est préférable à de brusques écarts du mercure, à condition toutefois de ne pas s’accompagner de températures trop basses…

Conseils pour pêcher la carpe en hiver
Mieux vaut être bien équipé pour une nuit à la belle étoile…
Conseils pour pêcher la carpe en hiver
Et surtout motivé pour ses saisir des cannes par un tel froid !

Trouver les carpes et les zones d’alimentation

Quelle que soit la destination sélectionnée, il est difficile de localiser les poissons et les spots sur lesquels ils se nourrissent. Les habituelles manifestations indiquant la présence des carpes sont plus rares, on ne voit guère de sauts, de marsouinages ou de fouilles teintant l’eau… Plus qu’une bonne connaissance des lieux, la phase de prospection est de première importance en raison du peu d’activité. La clarté de certaines eaux est un avantage par temps clair, mais l’utilisation d’un aquascope  est contrariée par une luminosité réduite de par la faible durée du jour et du positionnement bas du soleil dans le ciel : pas de temps à perdre au bord de l’eau, la nuit tombant très vite avec les gelées qui l’accompagnent. Mais certains courageux continuent bien à plonger pour déposer proprement les montages…

Comme tout animal confronté à de basses températures les carpes vont chercher les zones de confort, mais tout est relatif en hiver. On a de fortes chances de les trouver près des berges nord d’un plan d’eau ou d’un méandre de rivière exposé aux rayons du soleil et aux vents chauds du sud et de l’ouest. Le hot spot est à porté de canne pour peu qu’on trouve à proximité des fosses bordées de plateaux ayant conservés des vestiges de végétation, mais encore faut-il inciter les poissons à se nourrir.

Conseils pour pêcher la carpe en hiver
Les poissons sont à leur poids maximum à l’entrée de l’hiver.

Des appâts spécifiques pour la saison hivernale ?

L’activité des poissons et des animaux à sang froid en général diminue en hiver, notamment en raison d’une digestion plus lente et d’une dépense énergétique moindre. Se posent alors des questions sur la composition des appâts et les quantités à déverser. Les grandes campagnes d’amorçage ne sont plus nécessaires puisque l’activité des nuisibles est elle aussi ralentie et que les carpes mangent moins, mais mieux et de manière sélective. Un ALT est possible, mais avec des quantités réduites de billes digestes et attractives, le mieux étant alors de commencer le conditionnement des poissons avant le début de l’hiver. Des bouillettes molles ou friables de petit diamètre sont indubitablement plus attractives que des calots déshydratés de 30mm et peuvent être employées sans trop de risque, seuls quelques chevesnes pouvant déranger la quiétude des spots avant l’arrivée des carpes… Une composition aérée à base de bird food, de farines prédigérées et solubles, d’acides aminés et d’épices favorisant le transit et la digestion incite les poissons à s’intéresser aux appâts. Un aspect flashy, un boostage ou encore une faible densité renforce leurs attractions visuelle et gustative. On ne parle plus de nourrir les poissons, mais bien de les leurrer.

L’hiver est également la saison reine des adeptes du spod et des matériaux solubles pour distribuer avec parcimonie des method mix, des bouillettes écrasées ou encore un peu de chènevis, de maïs doux. Une flottante ou un grain de maïs artificiel émergeant d’un stick mix fait parfaitement l’affaire pour inciter un poisson à passer à table. Mais la pêche n’étant pas une science exacte et les résultats dépendants de facteurs pas toujours contrôlables, toute tactique peut amener son lot de départs à qui maîtrise les différentes techniques de pêche.

Conseils pour pêcher la carpe en hiver
Prêt pour un amorçage léger…

Des montages plus agressifs

Les adeptes des « tout droit » sont souvent déçus et doivent s’attendre à des touches discrètes. Il arrive fréquemment d’entendre quelques bips timides avant d’enregistrer un vrai départ, même plusieurs minutes après. Leur relative léthargie amène les poissons à se nourrir lentement et par petites quantités. La faible activité générale occasionnant peu de concurrence alimentaire autour des esches, les carpes ont tout loisir de se saisir des appâts à leur guise, prenant le temps de tester montages et bouillettes. La seule parade à ce problème consiste à utiliser des montages plus agressifs qu’en temps normal. Tout carpiste a pour habitude de raccourcir les bas de ligne en hiver, avec les longueurs moyennes n’excédant guère 10 cm. D’autres facteurs favorisent également le travail de l’hameçon : l’utilisation d’esches allégées par divers artifices permet à l’appât de pénétrer plus profondément en bouche, mais encore faut-il que l’hameçon s’ancre de façon optimale dans les lèvres de la carpe… Vérifier le piquant de celui-ci prend peu de temps, guère plus que d’en changer si sa pointe est émoussée. Un petit lest  à quelques centimètres de l’hameçon, un bas de ligne hybride alliant une tresse finale souple à une partie rigide, un bout de gaine thermo rétractable ou un adaptateur « aligner » pour accroître la courbure de l’hameçon, voilà autant d’éléments pouvant contrarier le rejet de l’esche et optimiser les résultats…

Conseils pour pêcher la carpe en hiver
Petit hameçon coudé avec une gaine thermorétractable : ça devrait piquer !

Des destinations à privilégier…

D’une manière générale les pièces d’eau à superficie réduite restent plus productives que les grandes étendues répondant plus lentement aux changements météorologiques en raison d’une forte inertie thermique. C’est la raison pour laquelle les carpistes privilégient bien souvent les gravières durant la période froide. Bien entendu, ces remarques sont à tempérer en fonction des régions car les conditions climatiques ne sont pas les mêmes dans le nord de l’hexagone ou en région PACA. Même si capturer des carpes partout est toujours possible, l’hiver ne se prête guère à la découverte de nouvelles destinations pour toutes les raisons citées précédemment. La solution la plus sage consiste à pêcher des eaux pratiquées régulièrement et parfaitement connues : et c’est encore mieux si les carpes y nageant sont de taille respectable ! J’ai des amis qui profitent cependant des mois d’hiver pour franchir les frontières à la recherche de températures plus clémentes et de carpes en activité, notamment du côté de L’Espagne.  L’hiver n’est pas saison morte pour tout le monde, à chacun de relever son défi.

Conseils pour pêcher la carpe en hiver
Coup de froid à Saint-Cassien : à chacun son tour !

Les bonnes raisons pour ne pas zapper la saison hivernale

    • Il est toujours possible de capturer des poissons, même en hiver.
    • Les poissons sont à un poids proche de leur maximum.
    • On est tranquille sur les berges du fait d’une pression de pêche moindre.
    • Ne pas pêcher durant la longue période hivernale est trop difficile à supporter pour un passionné.
    • Poser en photo avec un « cochon » dans les bras dans un décor hivernal fait saliver la plupart d’entre nous…

Magazine de pêche

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Recettes de bouillettes à base de Kelp

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Le kelp est une algue marine géante qui se développe dans les mers tempérées à froides formant des forêts impressionnantes. Elles peuvent atteindre jusqu’à 30m de hauteur. Elles sont aujourd’hui cultivées à des fins pharmaceutiques en tant que compléments alimentaires ainsi que dans le domaine de la cosmétique.

Le kelp est une formidable source de vitamines (A, B1, B2, B6, B12, C, D, D2, E, F, K, PP) et un concentré d’oligo-éléments. Cette algue contient également des antibiotiques naturels, renforçant ainsi les défenses naturelles et favorise même le travail de la thyroïde. En bref, ses vertus nutritionnelles ne sont plus à prouver. Elle est par ailleurs vendue à des fins de complément alimentaire, aussi bien pour les animaux que pour l’alimentation humaine. De ce fait le kelp trouve parfaitement sa place dans la composition des appâts destinés à Dame carpe. Ce qui est regrettable est que l’on en trouve finalement peu dans les appâts vendus dans le commerce, et à tort. Elle a une couleur verte sombre mais surtout son odeur fortement iodée rappelle celle de coquillage, ce qui en fait un composant plutôt destiné aux appâts carnés. Ceci étant dit, il est possible de l’intégrer à dose modérée dans des esches fruitées ou crémeuses.

On retrouve ce produit sous 2 formes différentes : la plus communément vendue se trouve sous forme de poudre fine. Celle-ci imprègne fortement le mix, favorisant la solubilité de ses composants. La deuxième forme correspond à de petites particules semblables à de la semoule. Celle-ci a pour particularité d’aérer le mix, mais aussi de diffuser plus lentement ses « attractants », mais surtout favorise admirablement la digestion. Il s’agit donc d’un ingrédient intéressant pour les pêches hivernales.

En combinaison avec des farines carnées d’animaux aquatiques, il en ressort un goût renforcé et proche du « naturel » qui ne laisse pas le poisson indifférent.

Bouillettes à base de kelp
Farine de kelp

Recette crémeuse pour pêches rapides :

  • 200gr de semoule de blé fine
  • 250gr de farine de soja gras
  • 250gr de farine de maïs
  • 150gr de farine de noix tigrées
  • 50gr de lait en poudre
  • 100gr de semoule de kelp
  • Ajoutez aux œufs du colorant jaune, de l’arôme de type scopex, ou banane, et du sweetner voir NHDC. Trempez les bouillettes d’eschage dans du corn steep liquor.

 

Recette pour bouillette poisson classique :

  • 200gr de semoule de blé fine
  • 250gr de farine de soja grillé
  • 200gr de farine de maïs
  • 200gr de farine de poisson (LT94)
  • 150gr de farine de kelp
  • Rajouter aux œufs uniquement 35gr de sel par kg de mix.

 

Recette « fruit de mer » :

  • 150gr de semoule de blé fine
  • 200gr de farine de soja grillé
  • 200gr de farine de maïs
  • 150gr de farine de calamar
  • 150gr de farine de crabe
  • 150gr de semoule de kelp
  • Rajouter aux œufs 35gr de sel par kg de mix, il est éventuellement possible  d’utiliser un arôme de type monster-crab dosé à moitié du dosage conseillé.

 

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Conseils pour pêcher la carpe en eaux froides

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La pêche de la carpe peut se pratiquer tout au long de l’année sur le domaine publique, malgré tout peu de pêcheurs osent affronter les rigueurs de l’hiver. Même s’il est vrai que les conditions météorologiques sont souvent difficiles à affronter, la saison froide rapporte régulièrement son lot de beaux poissons aux courageux qui ont risqué l’aventure. Couvrez-vous chaudement et suivez-moi dans cette pêche marginale, cette pêche atypique pour fanatiques….

En partant du postulat qu’on ne pêche vraiment bien que si l’on est opérationnel, vous ne devez en aucun cas négliger l’impact du froid sur votre moral et donc votre détermination car cette dernière sera votre meilleure alliée durant vos pêches. Je vous recommande également de pratiquer votre loisir en binôme afin que chacun puisse motiver son ami lors des moments de doute mais également par question de sécurité. Votre protection thermique est, et doit rester votre priorité. N’hésitez pas à investir dans des vêtements chauds et qui ont fait leurs preuves. Pour cela, orientez vous vers les rayons d’alpinisme ou encore certains vêtements de randonnée. Vous avez également la possibilité de vous équiper d’un ensemble salopette/veste « pêche » développé par certaines grandes marques halieutiques. C’est une affaire de choix, et bien souvent de budget.

Pêcher la carpe dans les eaux frodies
De l’or dans les mains

Une logistique sans faille

Je ne suis pas partisan d’utiliser un chauffage de biwy et cela pour deux raisons. La première est que lorsque celui-ci sera éteint, le froid se fera plus pressant car votre corps aura été habitué à une douce chaleur. La seconde est en rapport avec les risques inhérents à certains chauffages qui peuvent produire du monoxyde de carbone, un gaz inodore mais bel et bien mortel. Les nuits sont très longues et glaciales et un duvet de qualité vous permettra de passer d’agréables moments de réconfort. Le choix de la nourriture doit être judicieux. Oubliez les petites salades composées, la saison ne s’y prête pas à part peut être pour conserver longuement vos victuailles. Les plats de nos grands-mères seront prioritairement choisis pour leurs nombreuses calories. Pour ne citer que quelques uns qui m’accompagnent j’opterais pour les soupes repas, la fondue savoyarde, le cassoulet et autres spécialités régionales réputées. Bien manger c’est également bon pour le moral ! Les réchauds à gaz ont la fâcheuse tendance à être peu performants en conditions hivernales, aussi j’ai investi dans un réchaud à essence C qui produit une puissance de feu sans égal. Voici pour les grandes lignes de la logistique hivernale.

Pêcher la carpe dans les eaux frodies
En équipe, l’attente sera plus agréable !

Le choix du terrain de jeux

Tous les lieux ne se prêtent pas à la pratique de notre passion durant l’hiver. De prime abord je bannirais ceux de très faible profondeur. Non pas qu’il n’y aura pas de possibilité de faire quelques poissons mais surtout parce que les variations de températures seront beaucoup plus marquées et donc néfastes pour notre pêche. En effet, même un relatif radoucissement ne m’a jamais apporté un surcroît de résultat en plan d’eau peu profond, seules les situations stables semblent aptes à permettre des prises régulières. Le plus sûr pour affronter cette période est de se tourner vers un plan d’eau que vous connaissez comme votre poche et bien souvent proche de votre domicile ce qui vous permettra de préparer au mieux votre session nous le verrons plus loin. Il ne faut pas se voiler la face, tout est plus compliqué en hiver. Le repérage, la stimulation des poissons, la vie au bord de l’eau ne sont que quelques paramètres qui sont beaucoup plus ardus en saison froide. Choisir un plan d’eau connu vous permettra de gagner en temps et en efficacité. Vous connaîtrez déjà les tenues, les habitudes de ses habitants ainsi qu’une proximité qui vous simplifiera la vie. Je dirais que le plan d’eau idéal ne devrait pas dépasser 30ha et disposerait d’une zone profonde immédiatement proche d’une zone peu profonde. Vous pourrez ainsi disposer de différentes configurations et donc coller au mieux aux conditions du moment. Je laisse volontairement les rivières de côté dans cet article bien qu’elles représentent un choix de tout premier ordre car les poissons sont obligés de se maintenir en activité et de dépenser de l’énergie à cause du courant. Malheureusement, les crues traditionnelles de cette période compliquent sérieusement la donne et ne rendent pas aisés les débuts dans cette pratique pour esthètes…

Pêcher la carpe dans les eaux frodies
Les poissons hors normes sont souvent au rendez-vous en hiver !

Stratégies et appâts

En matière d’appâts, nombre de pêcheurs ne jurent que par les birdfood et bannissent les farines de poisson car l’eau est froide. Leurs explications se basent sur le fait que l’on doit favoriser les échanges avec l’environnement aquatique afin d’être plus attractif et rester dans un profil facile à digérer en cette période froide. Je dirais qu’ils ont raison mais également qu’ils passent à côté de certaines choses. Pourquoi se priver de l’attrait mille fois prouvé de nos cyprins favoris pour les fishmeal ? Le choix de l’appât devra surtout être défini en fonction de la stratégie de pêche. La stratégie reine pour moi en hiver est sans conteste l’entretien d’un poste sélectionné dès l’automne lorsque les poissons sont encore actifs quotidiennement. Dans cette démarche, une bouillette équilibrée (souvent la même qu’utilisée le reste de l’année) sera toute indiquée. Vous maintiendrez ainsi une activité régulière tout au long de l’hiver et, si votre choix est judicieux, parviendrez à créer une zone de tenue hivernale avec tous les avantages d’une telle situation. Ici, les fishmeal seront vos meilleures alliées. La seule chose à ne pas oublier est d’espacer vos amorçages d’entretien au fur et à mesure de la chute des températures. Seconde possibilité, vous ne souhaitez pas vous lancer dans un entretien régulier d’un poste précis. Dans ce cas, effectivement vous devrez jouer à fond la carte de l’attraction. Les bouillettes aérées seront ici à employer systématiquement ou presque. Gorgées d’attractants, elles auront pour mission de stimuler les poissons passant à proximité de vos friandises. Nous parlons de friandises car dans un contexte tel que celui-ci vos offrandes devront avant tout stimuler les sens olfacto-gustatif des ces dames. Les booster, dips et autres stimulateurs seront vos meilleures armes. L’aspect visuel peut vous aider à déclencher quelques touches supplémentaires mais combien de poissons se détourneront de votre appât car celui-ci est trop agressif visuellement ? J’ai testé régulièrement les appâts fluos et je dois avouer qu’ils m’ont rapporté à chaque fois de bien piètres résultats par rapports à ceux de couleurs plus en accord avec dame nature. J’aimerais lancer le débat sur ce point. Où est la logique lorsque la mode va au camouflage à outrance de nos montages pendant que parallèlement on nous exhorte à jouer avec des appâts tout droit sortis des pires films de science fiction ?

Pêcher la carpe dans les eaux frodies
Les séries de gros poissons sont possibles

Montages adaptés

Au bord de l’eau, votre stratégie est définie et vous voilà face à votre boîte à accessoires. Mille questions vous assaillent quant à l’élaboration de votre montage. Dois-je affiner ma ligne ? Dois-je être hyper camouflé ? Dois-je utiliser un hameçon de petite taille ? Que sais-je encore. Trêve de contorsion de votre cortex cérébral. Le montage que vous utilisez à longueur d’année, à défaut d’être parfait en toute saison sera assurément suffisant pour ferrer une carpe d’hiver. Malgré tout soyez très affûtés, si je peux m’exprimer ainsi, concernant le piquant de vos hameçons. Lorsque le poisson se sera saisi de votre esche ses mouvements seront moins violents qu’en saison chaude, aussi celui-ci devra accrocher à tous les coups suffisamment de chair pour vous permettre d’arriver sur la canne et ferrer. Un montage semi-coulissant sur une dizaine de cm couplé à un plomb de fort grammage aidera à déceler la touche mais également à assurer un ancrage suffisant de votre hameçon. Bien entendu, vous aurez pris soin de choisir ce dernier de taille respectable afin de crocheter le maximum de partie charnue. Seule entorse à mes démarches en saison plus clémente, l’allègement de mon appât. Non pas pour des raisons mécaniques mais pour obtenir une meilleure présentation sur un fond très souvent recouvert de feuilles et autres débris qui ne sont pas encore décomposés. Le point véritablement crucial sera la détection des touches bien souvent très timides en cette saison. Ne vous attendez pas à des runs de folie car les poissons sont passablement engourdis. De même les combats ne ressembleront pas à ceux que vous avez l’habitude d’effectuer à la belle saison. Bien souvent (quelques exceptions peuvent survenir j’en conviens), cela se résumera à une simple traction d’un poisson jusqu’à votre épuisette. Ne vous en chagrinez pas outre mesure, car l’essentiel est ailleurs. Le mérite d’avoir bravé les intempéries et réussi à décider une carpe à se saisir de votre appât comblera mille fois votre déception au combat.

Pêcher la carpe dans les eaux frodies
Tactique pour fanatiques ! Notez la gelée sur le duvet !

Prendre soin de ses prises

Voilà, l’objet de votre quête se trouve face à vous. La belle arbore ses plus beaux atours en cette saison bénie. Elle est sans doute à son poids le plus important mais l’essentiel est ailleurs. Vous venez de capturer votre première carpe hivernale. Il ne s’agit peut être pas de votre record personnel mais elle compte davantage que beaucoup d’autres tant sa quête à nécessité de sacrifices et de souffrances. Malgré toute la magie qui entoure cette capture, n’oubliez pas que votre promise est particulièrement fragile en cette saison hors de son élément. Le gel sans doute présent risque d’endommager de manière irréversible ses branchies. Aussi, limitez les manipulations hors de l’eau et vous limiterez ainsi les histoires d’amour qui se finissent mal. La mise au sac ne pose guère de soucis en cette saison, en tout cas beaucoup moins qu’en été avec une eau très chaude et pauvre en oxygène. Choisissez une zone suffisamment profonde pour mettre au sac cette dernière avant la séance photo si vous souhaitez immortaliser l’instant avec un superbe lever de soleil dans un cadre gelé.

J’espère vous avoir donné l’envie de tenter l’aventure car elle en vaut véritablement la chandelle. Une pêche pour fanatiques, une pêche authentique où seuls les plus passionnés oseront passer le pas. Le côté initiatique de la démarche vous emplira d’une satisfaction sans limite lorsque vous toucherez enfin l’objet de vos désirs. Une carpe d’hiver, plus qu’une autre capture est à tous les points de vue une sorte de sacrement, de Graal auquel tout à chacun peut prétendre dès lors que le feu de la passion brûle en lui. N’hésitez plus et lancez vous dans cette quête…

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Rouler ses propres bouillettes, quel intérêt?

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Actuellement, la majeure partie des pêcheurs de carpes ont recours aux appâts du commerce pour réaliser leurs parties de pêche. Ceci est largement compréhensible du fait qu’aujourd’hui, la plupart des bouillettes proposées sont de relativement bonne qualité et on peut avoir une totale confiance envers ces appâts. Alors, pourquoi s’embêter à fabriquer ses propres esches ?

  

Ces quelques farines vont être transformées en bouillettes productives
Ces quelques farines vont être transformées en bouillettes productives

 

Raison économique

La première raison qui peut être évoquée est tout simplement une question de coûts! Cet argument tient largement la route. Lorsque l’on analyse le prix moyen des bouillettes vendues dans le commerce, on tourne autour de 6 à 8€ le kilo pour du milieu de gamme et les plus haut de gamme peuvent dépasser les 15€ le kilo. Si l’on pêche peu souvent ou que l’on se contente d’un amorçage faible, cela reste intéressant. Mais pour les pêcheurs réguliers et/ou qui ont la main un peu lourde sur l’amorçage, le budget appâts peut rapidement devenir astronomique. Et le prix d’une bouillette maison dans tout ça ? Si vous achetez vos ingrédients aux bons endroits, il est possible de produire des appâts à différents niveaux de qualité entre 2 et 6€ le kilo (hors coûts du matériel de production). En résumé, réaliser ses propres appâts permet des diviser par 2 voir par 3 le budget, ce qui représente une économie non négligeable !

Le résultat final pour seulement 4€ le kilo.
Le résultat final pour seulement 4€ le kilo.

Maîtrise des composants

Il demeure important de présenter à vos futures captures des esches qui correspondent à leurs besoins, à un moment précis. Même si les appâts du commerce sont très bien conçus, leur composition reste méconnue et parfois même jalousement gardée. Seuls les ingrédients principaux sont évoqués. Ceci ne suffit pas toujours à nous permettre de faire nos choix pour une situation précise. De plus, ne vous est-il pas déjà arrivé de remarquer qu’un appât serait encore plus performant avec tel ou tel ingrédient ? C’est la raison pour laquelle fabriquer vos propres bouillettes, avec des composants précis, que vous aurez préalablement sélectionnés combleront entièrement vos attentes. Avec cette bille sur mesure, il vous sera ainsi possible de maîtriser le taux de protéines, glucides et lipides de vos appâts, vous assurant de leur digestibilité en créant un équilibre alimentaire et en vous assurant de la fraîcheur des composants. Vous pourrez vous assurer qu’il n’y a pas de conservateurs ni de colorants et arômes artificiels par exemple. Il vous sera également possible d’ajouter tous les attractants qui vous semblent productifs et qui vous mettent en confiance. A noter qu’en fonction des périodes de l’année, les besoins physiologiques et donc en éléments nutritifs de la carpe peuvent varier. Il est donc important de s’adapter en variant la composition de vos billes afin que celles-ci soient le plus rapidement acceptées et donc ingérées. Ce qui est tout simplement et totalement impossible avec les appâts du commerce dont les composants ne doivent pas varier afin de conserver une régularité de production.

Un magnifique poisson capturé en eau claire à l’aide d’un appât « home-made ».
Un magnifique poisson capturé en eau claire à l’aide d’un appât « home-made ».

Satisfaction personnelle

Il s’agit d’un motif rarement évoqué. Pourtant, la satisfaction de prendre du poisson avec ses propres réalisations est belle et bien réelle. De la même manière qu’un pêcheur de truite créé lui-même ses propres mouches, un carpiste peut concevoir ses propres appâts et obtenir des résultats de pêche impressionnants. Il s’agit donc d’un argument à ne pas négliger. On peut aussi noter qu’au-delà de ce fait, certains pêcheurs aiment tout maitriser dans leur passion en essayant de concevoir la majeure partie de leur matériel. Ainsi ils réalisent leur propre rod-pod, leurs cannes sont montées sur mesures. Le roulage de bouillettes s’inscrit donc dans cette logique.

Faire un gros poisson avec ses propres bouillettes : instant magique !
Faire un gros poisson avec ses propres bouillettes : instant magique !

 

Les contre-arguments

L’investissement dans du matériel de confection est indispensable pour la réalisation de ses propres esches. Celui-ci peut varier entre une centaine d’euros (table et pistolet manuel) pour le rouleur lambda, jusqu’à plusieurs milliers d’euros pour le très gros rouleur (machine à bouillette, convoyeur avec poussoir automatique, gros pistolet avec compresseur, pétrin, four à vapeur). Bien évidemment, il faut acheter cet équipement en fonction de la quantité d’appâts que vous allez rouler. Ceci doit rester rentable.

Beaucoup de personnes vont prétexter le manque de temps. Il s’agit d’un bon argument car la confection de ses propres bouillettes demande plusieurs heures en fonction de la quantité. Cela dit, il est tout à fait possible de rouler ses billes pendant les longs week-ends d’hiver.

Le manque de place est une autre raison qui démotive les pêcheurs. Effectivement, réaliser ses appâts dans la cuisine familiale n’est pas toujours bien vu par les conjointes. De même lorsque l’on vit dans un petit logement, une installation adaptée devient rapidement envahissante.

Les odeurs générées ne sont pas toujours agréables notamment celles des farines carnées, celles de certaines épices telles que l’ail, etc. Il n’est bien entendu pas question de créer un malaise familial voir de se mettre à dos le voisinage pour quelques esches à l’odeur bien tenace.

Alors à vous d’estimer l’intérêt de réaliser vos propres appâts, mais croyez nous, cela est très intéressant.

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Les farines végétales pour réaliser des bouillettes

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Voici le premier volet d’un dossier consacré à la présentation d’ingrédients destinés à la fabrication de nos bouillettes vénérées. Sachez que ceux-ci peuvent également être intégrés dans la composition de vos method-mix et vos pâtes d’enrobage. Nous allons donc commencer par la présentation de quelques farines végétales.

Bien que la plupart des farines végétales rentrent dans la composition des bases de nos mixs, d’autres peuvent être déjà considérées comme des attractants à part entière ou des ingrédients complémentaires du fait de leurs propriétés que nous allons vous détailler. Sans plus attendre, nous allons vous présenter quelques farines végétales qui peuvent vous être utiles.

Farine de maïs

Cette farine est l’un des ingrédients les plus utilisé pour la conception de nos billes préférées et vous allez comprendre pourquoi. Pauvre en protéines mais riche en amidons et donc hydrate de carbone (à hauteur de 75%), ceci  lui confère une valeur nutritive intéressante sans pour autant saturer l’appétit de nos copines de jeu. De plus, elle est très digeste. Sa couleur claire lui permet de bien restituer le spectre des colorants, son goût neutre ne gâche pas les saveurs gustatives des autres ingrédients. Son pouvoir liant et son faible coût la rend donc indispensable. N’oubliez pas qu’il s’agit de la farine de la graine la plus utilisée pour la pêche de la carpe. On peut l’utiliser à hauteur de 10 à 40% dans la composition de nos mixs.

Les farines végétales utilisées dans les mixs pour rouler des bouillettes
La farine de maïs est incontournable

Farine d’arachide grillée

Voici une farine qui est de moins en moins utilisée, à tort car elle possède des propriétés intéressantes : riche en protéines (environ 40%) et en matière grasse, il s’agit d’un ingrédient très nourrissant et qui ne doit donc pas être utilisé en grande quantité. Elle a un goût agréable mais persistant qui permet d’aromatiser sans problème les appâts que nous fabriquons. Sa couleur tire sur le brun clair ne la rendant pas forcement compatible avec les colorants mais son pouvoir attractant est assez important. De par sa forte teneur en acide gras, il n’est pas recommandé d’utiliser la farine d’arachide en période hivernale sauf en la combinant avec de l’émulsifiant. Les doses préconisées vont de 10 à 20%.

Les farines végétales utilisées dans les mixs pour rouler des bouillettes
La farine d’arachide possède un gout très agréable

Farine de soja

Encore un ingrédient très utilisé dans la fabrication des bouillettes. On le retrouve dans plus de 90% des bouillettes disponibles sur le marché. Elle est commercialisée sous différentes déclinaisons mais la farine de soja gras (35%de protéines, 20% de matières grasses) et la farine de soja grillé (40% à 45%de protéines) sont les plus utilisées. Elles ont subi des transformations qui ont neutralisé à la fois leur amertume mais aussi leur facteur antinutritionnel. Elles sont donc à la fois équilibrées et très digestes, possèdent naturellement de l’émulsifiant mais aussi des acides aminés tels que la lysine (utile pour la croissance de nos carpes). Si la farine de soja gras est neutre en gout, le soja grillé possède une petite saveur de noisette qui ne laisse pas les poissons indifférents. Elles peuvent rentrer jusqu’à 40% de la composition de nos appâts.

Les farines végétales utilisées dans les mixs pour rouler des bouillettes
La farine de soja grasse est riche en protéines et ultra digeste

Farine de chènevis grillé

Issue de la fameuse graine de chènevis, elle en possède donc les mêmes caractéristiques que celle-ci, à savoir, un fort pouvoir d’attraction mais aussi d’addiction ! Un peu plus de 25% de protéines, 30% d’acides gras, ainsi que de fibres, cette farine est donc bien équilibrée. Intégrée dans un mix, elle le rend plus digeste et plus facilement assimilable ; et sa granulométrie moyenne et les acides gras favorisent la diffusion des attractants dans toutes les couches d’eau, y compris en hiver à condition de respecter les proportions conseillées. Son goût n’est pas très prononcé, ne couvrant ainsi pas celui des autres attractants. A intégrer à hauteur de 10 à 15% maximum dans nos appâts.

Les farines végétales utilisées dans les mixs pour rouler des bouillettes
La farine de chènevis grillé est irrésistible

Farine de lupin

Voici un des ingrédients végétal les plus riches en protéines de notre sélection : 45%. La version grillée est désamérisée mais aussi nettement plus digeste que la farine de lupin traditionnelle, c’est donc vers celle-ci que nous devons nous orienter. Elle est également composée d’hydrates de carbones et d’acides gras polyinsaturés qui sont relativement bien assimilés par nos carpes adorées. Elle offre un pouvoir liant indispensable à l’élaboration d’un mix pouvant dans certains cas remplacer la farine de soja. Son goût agréable la rend même attractive ce qui fait de cette farine pourtant peu employée, un ingrédient de premier choix. A utiliser jusqu’à 30% dans nos mixs.

Les farines végétales utilisées dans les mixs pour rouler des bouillettes
La farine de lupin peut remplacer la farine de soja

Farine de noix tigrée

Elle est obtenue à partir de la fabuleuse noix tigrée par broyat, sans aucune autre transformation. Faible en protéines, mais riche en hydrates de carbone et en fibres, c’est surtout la présence d’amidons et de sucres qui rend cet ingrédient irrésistible et mêmes incomparable. Rendu en farine, sa digestibilité est bonne et favorise même la digestion des autres aliments. On la retrouve de plus en plus dans la composition de nos appâts, notamment dans les versions fruités : couleur blanche favorisant l’empreinte des colorants, le goût des arômes se trouve ainsi boosté et la puissance d’attraction renforcée. Un excellent ingrédient pour la réalisation d’esches pour des pêches rapides, mais aussi pour des longues sessions d’amorçage. Les dosages conseillés vont de 10 à 25%.

Les farines végétales utilisées dans les mixs pour rouler des bouillettes
La farine de noix tigrée est redoutable !

Farine de noisette

Comme pour la farine de noix tigrée, cet ingrédient est obtenu par broyage très fin de ce fruit sec. Elle est également pauvre en protéines et riche en fibres. En revanche son taux de matières grasses est élevé, se rapprochant de 60%. Une note sucrée vient parachever le tout. Nous obtenons ainsi une farine complète et digeste mais qu’il convient de n’utiliser qu’à la belle saison en raison de son taux d’acide gras. Celle-ci ne se trouve que rarement utilisée, ce qui peut être un atout par rapports aux autres pêcheurs, de plus, elle est très attractive. Elle s’accommode parfaitement avec les mixs fruités et crémeux, renforçant leur goût, la diffusion des attractants et la digestibilité. Etant donné qu’elle est fortement nutritive, il est recommandé de l’utiliser à hauteur de 10 à 20%.

Farine de noix

Voici une autre farine très rarement utilisée, si ce n’est par les pêcheurs au coup. Faible en protéines (15%) comme toutes farines de ce genre, elle possède néanmoins un taux de fibres minimal pour assurer une bonne digestibilité. Environ 60% d’acides gras mais surtout plus de 13% de glucides. Une composition donc très proche de celle de la noisette et qu’il convient également de n’utiliser qu’en période où la température de l’eau devient tempérée. L’utilisation sera similaire, rendant les bouillettes fruitées et crémeuses plus attractives. Ne pas dépasser un dosage supérieur à 20%.

Farine de riz

Voici une farine atypique : la farine de riz. Très pauvre en lipide et en protéines, elle contient 30% d’amidons et 30% de glucides. Un ingrédient donc riche en énergie rapide qui offre une bonne digestibilité. Mais ce sont d’autres propriétés qui en fait un élément parfois indispensable. Sa couleur est blanc vif et capte bien les colorants, ce qui est intéressant pour la réalisation de bouillettes fluos. Elle permet d’alourdir les appâts ce qui est intéressant pour la pêche à grande distance. Enfin, elle favorise le durcissement des esches ce qui est utile lorsque l’on pratique dans des eaux infestées de nuisibles. Ne pas dépasser un dosage de 20% sous peine d’avoir des difficultés à rouler le mix.

Les farines végétales utilisées dans les mixs pour rouler des bouillettes
La farine de riz peut s’avérer très utile pour la réalisation d’esches dures

Fécule de pomme de terre

Obtenue après transformation de la pomme de terre, un appât si cher à nos anciens qui ont pendant de nombreuses années pêchés la carpe avec succès. La fécule brute contient 99% d’amidons ; celle que nous retrouvons dans le commerce n’en contient que 80%, 8% de protéines et 8% de fibres. Donc, il s’agit d’un élément très nutritif et très digeste mais qui n’est que rarement utilisé. En effet, son pouvoir liant est faible et donne un aspect caoutchouteux à la texture de nos appâts ce qui n’est pas au goût de tous les pêcheurs. Pourtant, c’est un atout majeur pour faire face aux hordes d’écrevisses et de poissons chats. Un dosage compris entre 10 et 20% est conseillé aussi bien dans les mix que les method.

Les farines végétales utilisées dans les mixs pour rouler des bouillettes
Cette fécule n’est presque jamais utilisée

Semoule de blé

Tout comme la farine de maïs, il s’agit d’un des ingrédients les plus utilisés dans la fabrication des bouillettes. 13% de protéines et 73% d’amidons font de cet ingrédient riche en hydrates de carbone un élément passe partout. Il favorise la digestion, aère légèrement la texture de la bouillette favorisant ainsi la diffusion des attractants. Comme pour la farine de riz, la semoule de blé permet d’augmenter la densité des esches qui peuvent être ainsi propulsées plus loin et favorise la déshydratation et donc le durcissement. En revanche la réhydratation se fait aussi rapidement. C’est pour cela qu’il ne faut pas dépasser 30% de la composition d’un mix. Son faible coût représente également un argument de premier ordre.

Les farines végétales utilisées dans les mixs pour rouler des bouillettes
La semoule de blé fait partie des ingrédients incontournables

Semoule de maïs

A l’inverse de la semoule de blé, la semoule de maïs est très faiblement utilisée. Elle est un peu moins riche en protéines mais conserve les mêmes taux de glucides lents. Sa granulométrie est plus épaisse et favorise donc davantage l’émission des particules attractives et par la même occasion, favorise aussi le transit intestinal. Elle augmente également la densité et favorise le séchage des appâts. Son pouvoir collant ne demeure pas optimal et il convient donc de ne pas dépasser un dosage de 25% sous peine d’obtenir une esche qui se délite trop rapidement. Son prix très bas la rend également attractive pour nos portemonnaies.

Les farines végétales utilisées dans les mixs pour rouler des bouillettes
La semoule de maïs peut avantageusement remplacer la semoule de blé

L’émulsifiant

Comme vous devez le savoir, les acides gras (huiles, matières grasses) ont tendance à se figer à basse température (environ 8 à 10°C selon la viscosité). Cela se répercute par une formation de graisse qui stoppe la diffusion des attractants et qui devient difficile à assimiler par les poissons. Ce qui explique que certains appâts sont systématiquement boudés par les poissons en eau froide. Il convient donc d’utiliser un émulsifiant qui va améliorer l’hydro-solubilité. Il est ainsi possible d’utiliser des ingrédients « gras » en hiver à condition d’en avoir recours à faible dose et combiné à de l’émulsifiant.

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Les farines carnées pour réaliser des bouillettes

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Après avoir fait le tour des farines végétales nous voici à présent en présence des farines d’origine carnée. Il s’agit d’ingrédients à part entière et non d’attractants. Ils peuvent donc, comme les produits que nous avons déjà présentés, rentrer dans la composition des mixs, des méthods ainsi que des pâtes d’enrobage.

A noter que nous allons ne vous présenter que les ingrédients bruts et non les composés, dérivés de ceux-ci. Tous sont utilisés dans la réalisation d’appâts du commerce et ont donc largement fait leurs preuves. Nous les avons divisés en trois groupes principaux qui sont : les farines de poisson, les farines de crustacés et les farines carnées issues de la boucherie.

 

Les farines de poisson

Souvent issues de poissons marins, elles sont utilisées pour la fabrication d’aliments destinés à l’aquaculture mais aussi pour certains animaux terrestres. Leur qualité est donc contrôlée et régulière. Devant un vaste choix, nous vous présentons les plus connues et couramment utilisées pour la fabrication de nos chères bouillettes.

 

Farine de calamar

Issue du fameux céphalopode, le calamar, qui représente une source alimentaire de premier choix pour les poissons marins. Il est alors tout à fait naturel de la retrouver parmi les ingrédients phares destinés à la réalisation de nos esches. Cette farine contient 75 à 85% de protéines hautement digestes et 5 % de matière grasse. Elle possède une odeur persistante et un goût hautement attractif qui ne laisse pas indifférent les carpes. Sa couleur violette a tendance à assombrir la couleur du mix et possède un fort pouvoir collant (intéressant pour la réalisation de method mix et de pâte d’enrobage) on peut l’intégrer jusqu’à 30% de la composition d’une bouillette.

 

Différentes farines pour réaliser des bouillettes carnées
La fabuleuse farine de calamar

Farine de thon

Ce poisson marin est un super-prédateur qui passe sa vie à manger du menu fretin. Il s’agit donc d’une boule de muscle qui ne se fatigue jamais ! La farine qui en découle est donc riche en protéines (60%) mais aussi en acides aminés et acides gras (12%), le tout extrêmement digeste. A noter que son odeur est assez prononcée et permet d’éviter l’usage d’arôme dans vos compositions. Cet ingrédient est de plus en plus utilisé dans le monde de la pêche du fait de son fort pouvoir d’attraction. Attention toutefois à ne pas dépasser un dosage de 300gr par kg de mix sous peine de rendre vos esches trop nourrissantes.

 

Différentes farines pour réaliser des bouillettes carnées
Le thon, c’est bon

Farine de sardine

La sardine fait, comme le calamar, partie de l’alimentation principale des prédateurs marins : de la simple bonite à l’imposante baleine. A noter que ce poisson est aussi une source d’énergie du fait de sa forte teneur en acides gras. La fabrication de cette farine intègre une extraction de cette matière grasse que nous connaissons sous forme d’huile de sardine. La composition et l’utilisation de la farine de sardine est similaire à celle du thon. Son taux de protéine peut être variable en fonction des saisons à laquelle les sardines sont pêchées. Mais globalement, cette farine est assez digeste et son odeur forte lui permet d’aromatiser à elle seule toute la composition.

 

Farine de poisson

Cette appellation représente en fait un mélange de différentes espèces de poissons : hareng, sardine, etc. Il existe ainsi une multitude de farines de différentes qualités en fonction des éléments qui rentrent dans leur composition (sous-produits ou chairs). Concernant la pêche, il est important d’éviter les farines de poissons dites « complètes » qui contiennent écailles, squelettes et autres résidus de viscères qui n’ont quasiment aucun intérêt. Les farines de bonne qualité ou de type LT sont à privilégier. 60 à 70% de protéines en majorité solubles, pour moins de 7% de matière grasses permettent de pouvoir intégrer cette farine indispensable dans les appâts carnés à hauteur de 10 à 40%.

Différentes farines pour réaliser des bouillettes carnées
Voici une farine de poisson de bonne qualité de type LT

Farine de saumon

Le saumon est un poisson emblématique de nos rivières reconnu pour les qualités gustatives de sa chair. Les farines qui nous sont proposées sont en fait des résidus de découpe de filets destinés à la consommation humaine. Normalement, peu de sous-produits sont présents et c’est donc une farine réalisée qu’avec la chair du poisson. On regrette toutefois que l’on ne les retrouve pas de type LT, ces produits étant trop chers pour la fabrication de nos appâts. Avec 55 à 65% de protéines et environ 15% de lipides son goût est plus fin que la farine de poisson standard. Sa digestibilité est excellente en été mais il est conseillé de modérer les dosages en eau froide (10 à 30%).

 

Différentes farines pour réaliser des bouillettes carnées
La farine de saumon, une autre alternative

Les farines de crustacés

Ces « bestioles » à pattes et à pinces font partie des animaux dont les farines sont des éléments de premier ordre pour la composition de nos appâts car ils sont complets et apportent même des nutriments en grande quantité tels que vitamines et minéraux. Il convient donc de ne pas les négliger.

 

Farine de krill

Il s’agit d’une crevette marine qui comme le calamar et la sardine constitue une proie pour la majorité des poissons. La farine qui en découle est faite uniquement avec les muscles de l’animal. Il en résulte 65% de protéines, un apport important en vitamines, minéraux, acides gras, le tout étant ultra digeste. Il s’agit sans conteste de la farine la plus complète de toutes les farines carnées que nous passons en revue. Son goût est agréable pour la carpe et a fait longuement ses preuves. Il y a malgré tout un bémol à son utilisation, en effet il est déconseillé de dépasser les 10% de composition sous peine de rendre les appâts potentiellement flottant.

 

Différentes farines pour réaliser des bouillettes carnées
La farine de krill est redoutable

Farine de carapace de crevettes

Cette farine est réalisée à partir des déchets de préparation des gambas et autres crevettes grises. Têtes et carapaces sont ainsi traitées afin d’obtenir cette farine. Ce n’est pas parce qu’elle est constituée de sous-produit que cette farine n’est pas efficace. En effet, sont taux de protéine est de 45% et elle possède une forte proportion de vitamines et minéraux. Ses propriétés mécaniques et digestives sont aussi très intéressantes car elle facilite le transit intestinal et représente un excellent complément alimentaire pour nos appâts. A utilisé de l’ordre de 5 à 10% comme pour la farine de krill.

 

Différentes farines pour réaliser des bouillettes carnées
N’abusez pas sur le dosage de la farine de carapaces de crevettes

Farine de crabe

Nous ne présentons plus le parfum Monster-crab qui a permis la capture de milliers de carpes. De ce fait, la farine de crabe prend une place évidente dans nos appâts. Elle est réalisée sans carapace et son taux de protéine avoisine les 70 à 80%. Elle fait donc partie des farines de crustacé les plus protéinées de notre sélection. Très digeste elle peut remplacer à elle seule la farine de poisson. Son odeur prononcée est donc attractive et se marie parfaitement avec l’arôme précité. Sa couleur sombre tire entre le brun et le vert. Il est donc possible de l’intégrer dans un mix jusqu’à 40%.

 

Différentes farines pour réaliser des bouillettes carnées
La farine de crabe pour les amoureux du monster-crab !

Farine d’écrevisse

Voici le petit crustacé qui nourrit nos carpes tant convoitées. Il est donc naturel d’en exploiter sa farine. Du fait d’une faible production car elle n’est exploitée que dans le domaine de la pêche, il s’agit tout simplement d’écrevisses desséchées et broyées. La présence de morceaux de carapaces n’enlève rien à la qualité puisque son taux de protéines varie entre 40 et 60% et son coefficient de digestion est plus que correct. Son odeur puissante permet d’aromatiser la bille sans utilisation d’arôme. Beaucoup de pêcheurs l’utilisent avec succès. Le dosage conseillé est de 10 à 15%.

 

Les farines carnées issues de boucherie

Les farines d’origine animales ne sont pas en reste puisqu’elles offrent également des propriétés attractives non négligeables. Cela dit peu d’entre elles sont connues et donc utilisées. Elles peuvent donc faire la différence selon les conditions de pêche.

 

Poudre de foie

Nous ne présentons plus cette poudre « miracle » qui permet de tromper la méfiance des plus grandes carpes d’Europe. La poudre de foie complète mais surtout l’hydrolysat sont à privilégier pour la fabrication des bouillettes et l’enrobage si l’on souhaite cibler les spécimens. On y retrouve 40 à 60% de protéines, un aminogramme complet et des minéraux indispensables à la croissance des poissons. La version hydrolysée possède des protéines solubles qui agissent comme un message chimique stimulant l’appétit des poissons. Sa digestibilité est totale et son goût persistant parachève les qualités de cet ingrédient hors norme. A intégrer dans votre mix à hauteur de 5 à 10%

 

Différentes farines pour réaliser des bouillettes carnées
La poudre de foie hydrolysée est un ingrédient phare pour la traque des gros poissons

Farine de viande

Cette farine est en fait obtenue à l’aide d’os et de sous-produits frais de porcs, volailles et autre bovins majoritairement. Enoncé ainsi, cela ne fait pas vraiment rêver, mais cette farine contient au final 50 à 55% de protéines, 8 à 12% de matière grasse ainsi que 12% de minéraux. Son profil en acides aminés est intéressant grâce à une présence de méthionine et de lysine. Les vitamines sont aussi bien représentées. Le seul hic est son taux de digestion qui est faible par rapport aux farines de poisson haut de gamme (60 à 70% contre plus de 90%). Cela dit cette farine est très attractive et convient pour des pêches à court et moyen terme. A utiliser en remplacement de la farine de poisson.

Différentes farines pour réaliser des bouillettes carnées
La farine de viande peut remplacer la farine de poisson

Farine de sang

Elle est obtenue après coagulation et séchage à la vapeur de sang collecté en abattoir.
Depuis la maladie de la vache folle, les farines d’animaux terrestres sont boudés notamment la farine de sang. Pourtant celle-ci contient 85% de protéines ! Son aminogramme est complet ce qui rend donc cette poudre très attractive. La présence de minéraux et de vitamines n’est également pas négligeable. Sa couleur est très sombre et son odeur tenace ce qui permet de ne pas utiliser d’arôme si on le désire. On peut l’intégrer dans nos préparations jusqu’à 20%.

 

Les farines de type LT

LT signifie low temperature. Ce terme permet de comprendre que lors de la fabrication des farines la température ne monte pas au-dessus de 60-65°C. Ceci permet au produit de garder toutes ses propriétés originales sans les dégrader par une température excessive. Ainsi, protéines, acides aminés, vitamines, etc. sont conservés garantissant une digestion optimale. Bien évidemment, ce procédé augmente significativement le coût de production de la farine ce qui ne la rend pas forcement à la portée de toutes les bourses.

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Les farines épicées pour réaliser ses bouillettes

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Nous continuons ce dossier sur les farines avec les épices. Elles sont devenues des éléments indispensables dans notre alimentation et certaines ont des vertus médicinales. Mais nous ne sommes pas les seuls à les apprécier et les cyprinidés en sont fortement réceptifs. Nous allons ainsi passer en revue quelques épices qui sont les plus adaptées et productives pour la conception de nos appâts.

Mais avant tout, il y a deux points importants à noter. Certaines de ces épices ont des propriétés colorantes. Celles-ci peuvent donc être utilisées comme colorant naturel, en plus d’un apport gustatif non négligeable. Car bien entendu, la propriété première d’une épice, c’est d’apporter un goût, favorisant le coté attractif des aliments. Il faut également savoir que ces épices contiennent de forte proportions d’antioxydants, qui non seulement ont des effets positifs pour l’organisme, mais également favorisent la conservation des aliments, et donc de nos appâts.
En terme d’utilisation, respectez bien les dosages préconisés afin d’optimiser le rendement. Trop d’épices dans vos mixs peuvent créer l’effet inverse et provoquer une répulsion. Certaines épices peuvent déclencher une euphorie alimentaire chez les petits poissons blancs. Il paraît donc évident de ne pas avoir recours à celles-ci en eau chaude dans les eaux regorgeant de brèmes notamment ainsi que carassins et gros gardons ; sous peine d’être systématiquement dérangé.

 

Ail

Cette épice se présente soit sous forme de semoule soit sous forme de poudre atomisée. C’est cette dernière qui nous intéresse car elle optimise la diffusion de ses agents attractifs. Son goût unique et son coté attractif pour les cyprinidés en fait un puissant additif qui marque gustativement vos appâts. Cela permet également de favoriser la digestion. Il est à noter que la poudre d’ail agit également comme répulsif contre les poissons chats ce qui est ainsi intéressant pour pêcher des eaux infestées de ces nuisibles. Elle se marie très bien avec les mixs carnés et renforce le coté attractifs des autres épices. A utiliser en toutes saisons pour un dosage moyen compris autour de 50gr/kg de mix.

 ail

Cannelle

Voici une épice assez singulière car elle est constituée à plus de 70% de sucres. Il s’agit donc d’un exhausteur de goût qui renforce la connotation sucrée de vos appâts mais qui apporte également le goût caractéristique et tenace de la cannelle. Elle facilite aussi le transit intestinal. Elle peut s’associer avec des épices telles que le poivre ou le curry. Elle convient donc pour la création d’appâts épicés, mais aussi crémeux (chocolat, scopex, vanille). A utiliser de préférence en eau froide avec des dosages compris entre 20 et 50gr maximum. A noter que les petits poissons blancs en sont friands et qu’il convient de ne pas utiliser sur des postes envahis de brèmes.

 canelle

Coriandre

Très connue par les pêcheurs au coup, cette épice est réputée pour sa puissante attraction sur les poissons blancs. En effet, son goût agréable marque en profondeur et durablement les farines même avec des dosages légers. Il est donc logique de l’utiliser dans nos bouillettes. Sa coloration est neutre et comme pour la cannelle, c’est en hiver qu’il est le plus important d’utiliser la coriandre, lorsque les eaux sont froides et que l’activité des poissons blancs est au ralenti. A utiliser avec des dosages moyens de 50gr/kg de mix. Elle peut également être utilisée en adjonction avec d’autres épices avec des dosages inférieurs.

 coriandre

Curcuma

Utilisé dans la médecine traditionnelle chinoise pour la lutte contre les inflammations et le cancer, elle fait également partie des constituants du curry. Elle permet de colorer puissamment les mix grâce à sa couleur jaune, étant un puissant antioxydant, elle permet de faciliter également la conservation des appâts. Elle possède des vertus digestives non négligeables notamment avec l’adjonction de poivre noir, ce qui nous mène à vous le conseiller pour les réalisations d’appâts destinés aux amorçages à long terme. Le curcuma peut également être mélangé à n’importe quelle autre épice. Le dosage conseillé varie de 50 à 70gr/kg de mix.

 curcuma

Curry

Mélange d’épices réputé dans l’alimentation humaine, elle s’avère redoutablement efficace sur les gros cyprinidés. Le curry contient notamment ail, coriandre, poivre pour les plus connues, on comprend rapidement son efficacité. Il s’agit donc d’un puissant attractant gustatif mais également colorant qui marquera vos préparations (amorces, bouillettes, method). Ce mélange s’accommode aussi bien avec des appâts carnés que des appâts crémeux. Son efficacité est redoutable en saison froide mais peut également être utilisé tout l’année. Le dosage recommandé est de 50gr/kg mais il est possible de le doubler en hiver pour des pêches rapides ou d’y joindre de la poudre d’ail (20gr) à la belle saison.

 curry

Fenugrec

Voici une autre épice bien connue des pêcheurs au coup pour son coté stimulant chez les cyprinidés. Son goût caractéristique permet de marquer efficacement les appâts. Mais il est intéressant de constater que cette épice est riche en sels minéraux et vitamines ce qui constitue un excellent complément alimentaire qui convient parfaitement pour réaliser des amorçages à long terme : vitamines A, B et C, phosphore, calcium, magnésium et fer sont des éléments indispensables à la croissance et la vitalité des poissons. Pourtant, on notera qu’il n’est que très peu utilisé, ce qui peut constituer un avantage non négligeable en eau sur-pêchée. A utiliser à hauteur de 50 à 80gr/kg.

 fenugrec

Menthe

Cette plante aromatique est connue des pêcheurs de carpe par l’utilisation d’ingrédients liquides, notamment arôme artificiels. Sachez qu’il existe également de la menthe fraîche moulue. 100% naturelle, elle demeure nettement plus efficace que les liquides et, actuellement, n’est que très peu utilisée dans la production d’appâts. Riche en fibre ainsi qu’en huile essentielle, elle demeure très productive dans les plans d’eau envahis d’herbiers. A noter qu’elle se marie très bien avec la poudre d’ail ; ce mélange à fait mainte fois ses preuves par le passé. Le dosage préconisé est de 50gr/kg mais il est possible de monter à 100gr si l’on renforce la quantité de semoule ou de riz afin d’alourdir le mix.

 

Paprika

Voici une autre épice alimentaire qui demeure indispensable pour la traque de la carpe. Son goût sucré est léger et agréable, il ne laisse pas indiffèrent les poissons et la forte présence en caroténoïdes permet de colorer vos appâts. Il s’agit notamment d’un puissant antioxydant facilitant la conservation des appâts, et la présence de vitamine C renforce également le coté attractif. Le paprika est indiqué dans les bases épicées ainsi que les bases crémeuses. On peut également le mélanger avec d’autres épices sans contrainte comme l’ail et le poivre par exemple. Son dosage idéal reste 50gr/kg mais des dosages supérieurs à 100gr peuvent être intéressants en hiver.

 paprika

Piment

Il s’agit d’une épice que l’on retrouve dans certaines compositions du commerce. En plus d’être riche en carotène comme le paprika, on y retrouve la capsaïcine, le fameux composé qui rend le piment « piquant ». Ceci ne semble pas importuner Dame carpe, bien au contraire. Il semblerait que cela joue un rôle important dans le coté attractif et même répulsif face aux nuisibles qui ont tendance à moins s’acharner sur les appâts qui en contiennent. La digestion semblerait être facilitée également, et il est tout à fait possible de l’utiliser pour des amorçages à long terme sans effets de saturation. A doser en fonction du degré de piquant que vous désirez obtenir mais ne pas dépasser les 50gr.

 piment

Poivre noir

Il s’agit de l’épice que nous connaissons le plus et que nous utilisons tous dans notre alimentation. Il est donc naturel d’en intégrer dans nos préparations. Il s’agit donc d’un adjuvant gustatif qui va solidement marquer vos appâts en y apportant un goût particulier ainsi qu’un coté piquant. De plus, il apporte une aide digestive non négligeable notamment en eau froide ou pour la préparation d’ALT. A noter que son coté attractif peut être renforcé en utilisant également des huiles essentielles. Cette épice se marie très bien avec des mix à base de farine de poisson. Les dosages peuvent varier de quelques grammes à 50gr par kg de mix.

 poivre noir

Ras el hanout

Il s’agit d’un mélange de plus d’une vingtaine d’épices que l’on retrouve dans les cuisines marocaines. A savoir que le vrai Ras el hanout contiendrait plus de 40 ingrédients ! Son goût est assez prononcé et tenace. Sa couleur jaune sombre convient à la réalisation et coloration de bouillettes de couleur claire. Son attraction est assez importante et devient redoutable par adjonction d’ail. Il s’agit d’une épice utilisable toute l’année mais qui est préconisée à la saison froide et en rivière pour des pêches rapides. Il ne faut surtout pas la négliger. Un dosage compris entre 50 et 100gr suffit amplement.

 raz el hanut

Robin red

Il ne s’agit pas d’une épice mais d’une nourriture pour oiseau à plumage coloré. Ceci étant dit, sa composition intègre de fortes proportions d’épices aux propriétés spécifiques qui le rende intéressant au niveau pêche. Il fait même partie des ingrédients phares pour les appâts haut de gamme : la forte présence en carotène, vitamines et autres substances lui confère un pouvoir d’attraction hors du commun.
A noter qu’il existe différentes versions mais la recette originale de chez Hait’s reste la plus efficace. On peut utiliser cet ingrédient aussi bien dans les mix que dans les farines et autres pâtes d’enrobage. Les dosages conseillés sont compris entre 50 et 100gr/kg et il est possible de monter à 150gr en hiver.

 robin red

Le Sel

Ce condiment alimentaire est bien souvent classé dans les épices par les revendeurs. Il s’agit en fait d’un puissant exhausteur de goût qui permet donc de renforcer la saveur de nos appâts tout comme le sucre. Le sel fait également parti des éléments minéraux dont ont besoin les carpes pour que leur métabolisme fonctionne correctement (osmorégulation, fabrication du squelette). Il s’agit donc d’un élément qui agit comme un stimulateur d’appétit car il se dissout relativement bien dans l’eau véhiculant un message chimique détectable par le poisson. Enfin, le sel aide également à la conservation des appâts ce qui représente un atout indéniable. Il faut également prendre en considération son coût, somme toute insignifiant au regard de certains autres ingrédients. Les dosages conseillés vont de 1 cuillère à soupe (exhausteur) à 70gr (conservation) par kg de mix.

sel

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Recettes de bouillettes au Robin Red

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Nous allons parler du Robin Red. Il s’agit en fait, et à la base, d’une pâtée d’élevage pour oiseaux colorés, dont la particularité est de contenir une forte proportion de colorants naturels rouges. Ceci est dû à l’usage de certaines épices riches en caroténoïdes ce qui donne cet aspect rougeâtre et sa forte capacité à colorer les appâts. Son goût est également particulier et est très attractif chez les cyprinidés. Etant donné qu’il s’agit à la base d’un aliment destiné à l’élevage, celui-ci est assez équilibré et contient notamment un bon nombre de vitamines hydrosolubles agissant comme un puissant attractant.

La version originale qui est fabriquée depuis plus de 50 ans provient de la compagnie anglaise Haith’s. Sa formulation reste encore aujourd’hui protégée et redoutablement supérieure aux imitations que l’on retrouve dans le commerce. A savoir que le vrai Robin Red Hait’s ne peut être commercialisé qu’avec un N° de licence (http://www.haiths.com/haiths-baits/approved-bait-firms/). Si ce numéro de licence n’apparaît pas sur l’emballage, c’est qu’il ne s’agit pas du vrai Robin Red. Il est important de le signaler car certains vendeurs malhonnêtes se permettent de commercialiser du faux Robin Red sous l’appellation Hait’s. Cet ingrédient peut être utilisé toute l’année sans contre-indication.

Voici quelques exemples de recettes de bouillettes à base de Robin Red :

 

Bouillette fraise RR

200gr de semoule de blé
250gr de farine de maïs
300gr de farine de soja gras
150gr de lait en poudre
100gr de RR
Arôme fraise et sweetner

 

Bouillette hot RR

200gr de semoule de blé
200gr de farine de maïs
250gr de farine de soja
150gr de farine de noix tigrée
50gr de chènevis ou lin broyé
30gr d’ail en poudre
20gr de farine de piment fort
100gr de robin red
Sweetner

 

Bouillette Garlic RR

200gr de semoule de blé
250gr de farine de soja gras
150 gr de farine de pomme de terre
300gr de farine de poisson de type LT94
40gr d’ail en poudre
60gr de RR
Extrait naturel d’ail.

 

Recettes de bouillettes au Robin Red
Le Robin Red avant son intégration dans les bouillettes pour la carpe

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Montage Combi-Rig

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Le combi rig est un montage alliant à la fois les avantages du fluorocarbone et de la tresse. En effet, la discrétion et la rigidité sont de mise, ainsi que la liberté de mouvement de l’hameçon, grâce à sa partie terminale en tresse. C’est un des montages les plus utilisés à ce jour, car il est d’une efficacité redoutable sur les poissons et notamment les plus éduqués. Nous vous le conseillons en eschage avec une bouillette équilibrée pour un fonctionnement optimal. L’essayer, c’est l’adopter !

Montage combi-rig pour pêcher la carpe
couper 20cm de Fibre-Tech
Montage combi-rig pour pêcher la carpe
enfiler un stop float sur la tresse
Montage combi-rig pour pêcher la carpe
réaliser une boucle à l’extrémité
Montage combi-rig pour pêcher la carpe
enfiler la bouillette de votre choix
Montage combi-rig pour pêcher la carpe
réaliser un nœud sans nœud sur un SB2
Montage combi-rig pour pêcher la carpe
placer un shrink tube sur l’hameçon et chauffer
Montage combi-rig pour pêcher la carpe
couper 20 cm de fluoro Shadow en 60 centièmes
Montage combi-rig pour pêcher la carpe
sertir un ring swivel avec un Carp Crimps
Montage combi-rig pour pêcher la carpe
camoufler le Carp Crimps avec un Shrink Tube
Montage combi-rig pour pêcher la carpe
sertir une boucle à l’extrémité
Montage combi-rig pour pêcher la carpe
nouer la tresse sur la boucle en fluoro
Montage combi-rig pour pêcher la carpe
enrober le Carp Crimps de pâte plombée

Magazine de pêche

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Recettes de bouillettes avec de la poudre d’ail

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Pour continuer cette série sur les ingrédients et les quelques exemples de recettes de mix nous allons vous parler cette fois-ci de la poudre d’ail. Il s’agit d’un additif qui se présente sous la forme d’une farine qui possède de multiples vertus pour lesquelles il serait dommage de passer à côté.

Recette de bouillette à base de poudre d'ail

Cette poudre ultra fine de couleur blanche s’avère être très collante, c’est déjà son premier atout. Bien entendu son odeur et surtout son gout va aromatiser puissamment vos préparations, que ce soit bouillettes mais également méthode et farines d’amorçage. Elle s’accommode particulièrement à tous les mixs carnés mais aussi aux versions épicées dont elle renforce incroyablement les saveurs. Enfin, mélangé à de la menthe ou du poivre, son efficacité est surprenante. Elle offre également des propriétés digestives qui ne sont pas négligeables. Enfin, il est intéressant de constater le coté répulsif sur les poissons chats qui semble ne pas apprécier sa présence. Mais cela ne fait malheureusement que les freiner.

Concernant la manipulation de cet ingrédient, il s’agit d’une poudre très volatile, il convient donc de la manipuler dans un endroit bien aéré et de la manipuler délicatement afin de ne pas la mettre en suspension dans l’air. Bien entendu, il est inutile de vous recommander de respirer le « nuage » que vous seriez à-même susceptible de créer par mégarde. Les dosages conseillés sont de 20 à 50gr par kg, mais il est possible d’attendre 75gr par kg. Enfin, laissez reposer votre préparation un minimum de 24h afin de permettre aux autres ingrédients d’absorber les arômes de l’ail, ceci renforcera son gout.

Voici quelques exemples de recettes :

 

Mix carné

600gr de base de type 50/50
300gr de lt94
100gr de robin red
50gr de poudre de foie
50gr de farine d’ail

 

Mix épicé

750gr de base de type 50/50
100gr de protéines de poisson soluble
100gr de raz el hanout
50gr de poudre d’ail

 

Mix épice piquant

650gr de base de type 50/50
150gr de farine de poisson
50gr de piment fort en poudre
75gr de poivre noir finement moulu
75gr d’ail en poudre

 

Il n’est pas utile de rajouter d’arômes avec ce type de mix. En revanche du sweetner pour les versions épicées et de l’émulsifiant pour faciliter la diffusion en hiver.

NB : base de type 50/50 :
35% de farine de soja gras
35%de semoule de blé
30% de farine de maïs

 

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Comment orienter ses cannes à carpe?

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L’orientation des cannes est très importante selon les conditions de pêche rencontrées. Des cannes mal orientées auront un effet néfaste sur votre pêche. Cela pourra entraîner la perte de beaux poissons ! Essayons de voir à travers cet article la meilleure position des cannes à adopter face à la situation rencontrée. L’orientation des cannes peut conditionner une partie de pêche.Des cannes mal placées et mal orientées vous feront subir des déboires. Des casses à répétition, la perte de poissons et aussi des dangers pour notre copine de jeu. Selon les conditions de pêche rencontrées une orientation bien spécifique sera à adopter et aussi, peut-être, à faire évoluer pendant votre session.

 

Utiliser des piques ou un rod-pod ?

Que vous pêchiez à deux cannes, trois cannes ou même quatre cannes et que vous utilisiez un rod-pod ou des piques, il faudra choisir le positionnement adéquate face à la situation rencontrée. L’utilisation de piques vous permettra de placer votre canne de façon optimale et de l’orienter parfaitement. Effectivement, que cela soit en rivière, en plan d’eau ou encore en grand lac les piques pourront être présentés face à votre spot. L’avantage non négligeable des piques est leur adaptation à chaque cas rencontré. Une canne pourra pêcher au ras des obstacles et une autre canne sur les pentes d’un haut fond, vous pourrez les orienter de façon idéale pour une meilleure perception de la touche. Les piques trouveront leur limite d’utilisation sur les quais en béton de quelques rivières. Le rod-pod, quant à lui, peut être utilisé dans toutes les situations. En revanche, son adaptation n’est pas forcément en phase avec la réalité du terrain. En rivière, si vous devez pêcher des obstacles sur la berge d’en face et, dans le même temps pêcher un banc de nénuphars juste à vos pieds, les inclinaisons à donner à chaque canne seront différentes. Le rod-pod ne donnera pas satisfaction pour pêcher de façon optimale ces deux spots. A l’inverse, il sera votre allié sur des quais en béton, ou encore sur des berges constituées uniquement de roches où il sera impossible de planter le moindre piquet.

Orienter ses cannes pour pêcher la carpe
Les cannes sur piques
Orienter ses cannes pour pêcher la carpe
Les cannes en position basse

Adapter l’orientation des cannes aux terrains de jeu de la carpe

Dans votre approche et selon le spot pêché, il faudra faire les bons choix de positionnement des cannes. Dans des pêches d’obstacles, plus le temps de réaction entre la touche et le déclenchement de votre bipper sera court, plus les chances d’extirper votre captive des débris seront importantes. Les scions des cannes dans ce cas seront dirigés vers le ciel. Ceci évitera que la bannière de votre ligne frotte sur le fond et qu’elle soit prise dans des branchages ou autres obstacles jonchant le substrat. De plus, au moment du départ le contact sera direct et permettra d’exercer une pression plus importante sur le poisson pour lui faire faire un demi-tour et le sortir de ce charnier. L’inconvénient de ce type de positionnement interviendra pendant les jours de grand vent. Cela pourra déclencher intempestivement vos détecteurs et vous induire en erreur sur une possible touche. Il faudra alors, si possible, jouer sur la sensibilité du détecteur et la régler sur le moins sensible. Si cette opération est impossible il faudra détendre au maximum votre bannière, mais malheureusement vous perdrez en sensibilité de touche. Dans le cas d’une pêche en rivière ou encore en fleuve la position des cannes sera similaire. Cela permettra également d’éviter les obstacles sur le fond et aussi de ramasser tous les détritus qui sont charriés par le courant se trouvant parfois entre deux eaux.

Orienter ses cannes pour pêcher la carpe
Un poisson sortit des obstacles grâce au bon placement des cannes

Sur des plans d’eau propres, ou la végétation aquatique n’est pas très importante, les scions des cannes pourront à l’inverse des exemples cités ci-dessus, se trouver au ras de l’eau et dans le prolongement de la ligne. Ceci aura pour effet d’augmenter la sensibilité au niveau de la touche et de rendre votre ligne la plus discrète possible. Sur des plans d’eau où la pression de pêche est assez forte on peut également utiliser des coules bannières (backlead). Ces derniers viendront plaquer vos lignes sur toute leur longueur et les rendront complètement indétectables. Cependant, et pour éviter toute perte de sensibilité il faudra éviter au maximum les angles trop importants. L’idéal étant de régler l’angle de la canne au plus juste pour avoir une trajectoire de la ligne la plus linéaire possible. Toutefois, et avant de décider de placer vos cannes de cette façon assurez-vous bien qu’à proximité de la berge, ou bien sur le chemin où votre corps de ligne va reposer ne se trouve pas un amas de roches ou de cailloux. Si cela était le cas vous auriez l’agréable surprise de casser à chaque départ ou tout simplement de crocheter et de casser à chaque vérification de la ligne.

Orienter ses cannes pour pêcher la carpe
Les coules fils ou back leads

Le plus important avant de commencer à pêcher est de se poser les bonnes questions et d’imaginer le scénario idéal des positions les plus judicieuses à donner à vos cannes selon l’endroit où vous pêchez. Bonne réflexion et surtout bonne pêche.

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Quelles amorces pour pêcher la carpe au coup?

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La carpe se nourrit de mollusques avec un penchant certain pour les moules d’eau douce, de larves d’insectes, mais aussi de belles graines comme le maïs et le lupin. Grace à ces connaissances alimentaires, les graines sont donc des esches incontournables et la gamme est large : petit pois, pois chiche, orge, blé, chènevis, coco blanc, lentilles et soja. Elles seront incorporées aux amorces et certaines, pour les plus grosses, eschées directement à l’hameçon.

Dans les eaux closes, lorsqu’il est difficile de maintenir longtemps les carpes, le rappel aux pellets collés a le mérite d’être plus performant que l’usage de mini bouillettes, du maïs ou des appâts vivants. Les pellets à base de céréales et d’arômes puissants font partie des nouveaux appâts mis à la disposition des carpistes et des pêcheurs au coup, mais il ne faut pas oublier que la carpe s’alimente aussi de crustacés et accepte les débris végétaux et les œufs des autres poissons lorsque la nourriture se fait rare. Une possibilité à ne pas négliger les jours maigres.

Dans les appâts utilisés, peu de pêcheurs aujourd’hui utilisent des carrés de pommes de terre cuites à la vapeur (à tort… car pas assez noble ! ) ainsi qu’un gros lombric, ou mieux un ver canadien. Ces deux appâts vivants déjouent bien souvent les craintes de la carpe déjà piquée plusieurs fois par des montages à la bouillette ou aux pellets.

Amorces pour pêcher la carpe au coup
Des appâts très divers sur la tablette du pêcheur au coup pour faire face à toutes les situations

CONSEILS D’EXPERT

  • La carpe a la faculté de mémoriser les situations qui se sont avérées délicates ou dangereuses.
  • Il est préférable pour le débutant d’utiliser la pêche au feeder pour s’aider du moulinet.
  • Dans les eaux closes, le rappel aux pellets collés a le mérite d’être plus performant.
  • En rivière, il est nécessaire de les agglomérer avec de l’eau et de la colle à asticots.
  • Les pellets possèdent une forte teneur en huile et la diffusion de leurs arômes est très lente.

 

CARPE – FEEDER
1 part cacao
2 parts chapelure rousse
1 part chènevis moulu
2 parts farine de noix
1 part palmiste
2 parts PV1

 

CARPE – GRANDE CANNE
1 part arachide grasse
3 parts chapelure blanche
1 part chènevis moulu
1 part farine de maïs
1 part lin moulu

 

CARPE ANGLAISE
10% arrow-root
1 part biscuits
3 parts chapelure rousse
2 parts chènevis grillé
1 part épicéïne
1 part graines de coriandre moulue
1 part maïs surfine
Amorces pour pêcher la carpe au coup
Un bouquet de terreaux reste une arme fatale toujours prévisible dans la caisse du pêcheur de carpes
Amorces pour pêcher la carpe au coup
Les pellets à base carnée semblent être le repas préféré des beaux spécimens
Amorces pour pêcher la carpe au coup
Le maïs reste l’esche incontournable, dans les farines, en agrainage, à l’hameçon !
Amorces pour pêcher la carpe au coup
Pour booster vos pellets, faites-les tremper toute une nuit dans un Dip au réfrigérateur

 

 

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Pêcher la carpe dans les obstacles

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Pêcher directement à proximité des obstacles ne s’invente pas ! Il faut maîtriser les fondamentaux des montages pour éviter des blessures graves à notre poisson fétiche et adapter son matériel qui devra être d’une solidité à toute épreuve.

Pourquoi pêcher à proximité des obstacles?

La pêche s’effectuant dans les obstacles a pour but d’aller chercher les poissons directement sur leur zone de confort. Les carpes trouvent, dans ces lieux bien précis, leur pitance mais aussi un abri dans lequel elles se sentent en sécurité. Les poissons occupant ces répères ne sortent que très rarement de cet environnement . Si vous ne pêchez pas à limite de ces obstacles, vous pourriez finir votre session avec un beau capot. Cependant, pour aborder ce type de pêche, il faut être bien armé et utiliser les dispositifs adéquats pour tirer votre épingle du jeu.

Les montages à mettre en œuvre

Dans le cas d’une pêche dans les obstacles il faut avoir à l’esprit, lors d’une casse, la sauvegarde du poisson. Effectivement un montage mal exécuté qui ne pourrait pas se désassembler serait particulièrement blessant pour le poisson, voire pire, meurtrier ! Aujourd’hui les fabricants ont beaucoup travaillé sur des montages de sécurité. Cela permet à notre copine de jeu de pouvoir se libérer assez rapidement et facilement d’un montage suite à une casse et de la préserver. Plusieurs montages, très simple à mettre en œuvre, garantiront une parfaite libération du poisson. La seule partie du montage qui restera plantée dans la lèvre de la carpe sera le bas de ligne, qui finira par tomber quelques jours après la casse. Ces montages perdent leurs différents composants simplement par une traction du poisson, lorsqu’il rencontre une branche ou un autre obstacle.
Matériaux adaptés pour pêche musclée.

peche-carpe-obstacles-03
Il ne faudra pas mégoter sur la résistance des différents matériaux qui viendront créer votre montage. Dans ce genre de combat, toutes les pièces seront mises à rude épreuve. Pour commencer, une tête de ligne digne de ce nom devra supporter une tension extrême et des frottements contre des agressions sévères procurées par des moules ou autres coquillages qui auront colonisés les lieux encombrés. Cela sera identique pour le bas de ligne. Il sera d’un diamètre élevé, de préférence en nylon, fluorocarbone ou encore combi-link. La dernière partie du montage sera également très sollicitée : l’hameçon. Un hameçon qui ne serait pas prévu pour des pêches très fortes et qui serait utilisé dans cette situation serait immanquablement ouvert et mis droit en un temps record. Là encore, les fabricants ont beaucoup évolués sur la mise au point d’hameçons très fort de fer et résistants à des tractions extrêmes. Pas de place à la finesse dans cette technique d’approche !

peche-carpe-obstacles-02

Le corps de ligne : tresse ou nylon ?

Le corps de ligne pourra soit être en tresse ou bien encore en nylon de fort diamètre. Chaque matériau aura des avantages et des inconvénients. Cependant, la tresse s’adaptera plus volontiers à ce type de pêche. Effectivement, la tresse n’ayant aucune élasticité elle provoquera des touches immédiates. Cela évitera que le poisson rentre dans des obstacles inextricables. Pour que cette réaction soit complète, il faudra que votre ligne soit tendue au maximum. Cela impliquera une pêche frein serré à bloc et une surveillance de tous les instants par le pêcheur car il serait facile à un poisson de taille moyenne d’arracher la canne de son support. Le problème de la tresse est sa faible résistance à l’abrasion. Du coup, un nylon de gros diamètre serait plus à privilégier. Le mieux est de coupler la tresse et le nylon. Une tresse en corps de ligne pour contrer le poisson dès le départ, et une tête de ligne en nylon, mesurant entre huit et dix mètres, qui jouera un rôle d’amortisseur et qui évitera la casse au moindre frottement. A vous de voir, et de faire le choix qui s’imposera aux conditions rencontrées.

peche-carpe-obstacles-04

Il faut aussi adapter la canne et le moulinet !

Pour ce genre d’exercice il ne faut pas employer une canne trop peu puissante. Cette canne ne devra pas souffrir d’une action trop molle sous peine d’une sanction immédiate infligée par un poisson surpuissant. La canne devra, cependant, être assez souple pour encaisser des rushs mais également posséder une réserve de puissance permettant au pêcheur de faire capituler les poissons les plus combatifs. En général, des cannes d’une puissance de 3 ½ lbs se prêtent très bien à ce petit jeu. Pour le moulinet, c’est la même histoire ! Il faut une vraie machine de guerre avec une grosse bobine récupérant le maximum de linéaire de corps de ligne en un seul tour de manivelle. Certains moulins récupèrent jusqu’à 1.22 m ! C’est bien ce genre de machine qu’il faut pour être le plus efficace possible. C’est parti…

A travers cet article, j’ai essayé de vous donner les bases pour aborder une pêche très violente, qui est la pêche dans les obstacles. Ne négligez pas dame carpe dans ces conditions de pêche. Cette dernière est dans son élément et ses forces en sont décuplées. Bonne pêche à vous, et bien sûr, n’oubliez pas de prendre toutes les précautions nécessaires pour passer un bon moment au bord de l’eau.

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A la découverte des eaux intérieures

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Mequinenza, Camargue, Orient, Saint Cassien : les pêches du silure et de la carpe sont bien souvent associées à des lieux devenus célèbres dans notre milieu grâce à de fabuleuses pêches effectuées par certains. Il en va de même pour des petits plans d’eau régionaux à fort potentiel ou certains secteurs de rivière où le mystère ne règne plus guère. Ces destinations mythiques font rêver plus d’un passionné mais combien d’entre nous pourront réellement y tendre leur ligne un jour ? Bien souvent de part leur caractère populaire ces destinations sont assiégées à longueur d’année et la qualité de la pêche s’en trouve altérée. A bien y réfléchir, tous ces endroits ont été un jour « découverts » par des pêcheurs courageux et chanceux. Pour ceux-ci la part du mystère était prépondérante dans leur approche. Le rêve et l’espoir sont moteurs de notre passion. Partez à la découverte d’un lieu inconnu (et qui le restera peut-être) où les résultats ne sont pas assurés et les risques d’échec maximum. Bref bienvenus dans une aventure authentique, bienvenus dans une quête où la découverte du Graal ne sera peut-être pas au rendez-vous, mais une aventure qui aura un goût à nul autre pareil…

ile semi engloutie

Pionneering, oui mais…

Vous voilà décidé à tenter l’aventure de la découverte. Malgré tout ne vous jetez pas dans l’arène sans avoir effectué un pré-repérage. Pour beaucoup, el dorado rime avec grands et beaux poissons. L’existence de ces trophées n’est cependant en rien le résultat du hasard. Afin de mettre toutes les chances de votre côté le secteur où vous allez jeter votre dévolu doit posséder certaines caractéristiques. La première, assurez-vous que peu de pêcheurs opèrent dans les parages et surtout peu de pêcheurs ne pratiquant pas le no kill. Cela laissera présager que les poissons ont eu le temps de grandir avant d’avoir été prélevés. La seconde, pour bien grandir les habitants du secteur doivent avoir un couvert bien fourni. Observez les bordures, soulevez les pierres, cherchez tous ces indices de vies qui constituent la nourriture des poissons du secteur, et cela du vairon au silure. Un biotope équilibré possédant toutes les strates proies/prédateurs sera un gage de bonne forme de ses hôtes et par conséquent de leur capacité à grandir. Pour ne citer que quelques indices, les écrevisses, les moules, les limnées, les gammares et autres animalcules seront de bons présages. Un autre composant essentiel sera les espèces de plantes présentes car elles permettront à toute cette population de s’abriter et de puiser les compléments alimentaires nécessaires à leur bonne survie.

arbres immergés 2 arrivée d'eau Arbres immergés 1

Par où commencer ?

Vous venez de faire votre enquête sur le secteur convoité. Les lieux semblent prometteurs, vous pouvez passer à la seconde étape, à savoir repérer les postes disponibles, futurs lieux de vos exploits halieutiques. Selon les espèces que vous chercherez vous vous orienterez sur telle ou telle configuration. Les amas de branches et arbres immergés seront des repères de choix pour les silures et les carpes. Obstacles rimant bien souvent avec gîte et couvert, vous y trouverez sans aucun doute les plus beaux spécimens du secteur. Cependant, ne vous attendez pas à ce qu’il soit facile de les déloger de ces antres ou tout du moins à les décider à accepter vos appâts. Vous devrez donc trouver en second lieu les spots où ils seront plus aptes à réagir à vos sollicitations. Les arrivées d’eau, les virages, les accidents de berges seront autant d’embuscades pour les silures mais également grenier à nourriture pour les carpes. Les ouvrages humains tels que les ponts, les écluses, les barrages seront eux aussi à exploiter en priorité. Pour ceux qui ont la chance de posséder bateau et échosondeur les choses pourront être approfondies car ils vous permettront de repérer les cassures, les hauts fond, les fosses et pourquoi pas repérer des groupes de poissons.

Comment bien débuter ?

Il est maintenant temps de pêcher ! Ne grillez pas les étapes. Vous pouvez fort bien réussir le coup du siècle dès votre première sortie, cependant inscrivez vous davantage dans une quête qui s’inscrira sur le moyen ou le long terme. En effet, d’un bief à l’autre les habitudes, les heures d’activité, les stratégies à mettre en œuvre seront différentes. Je suis partisan d’une approche simplissime lors de votre première sortie afin de vous imprégner de l’atmosphère des lieux. Pour une démarche carpe, un amorçage à base de graines vous permettra de provoquer les départs et de commencer à faire connaissance avec la population locale. Par la suite, une approche avec des bouillettes vous permettra certainement de faire grimper la moyenne de vos prises. Le silure pourra, lui, être traqué de multiples façons mais la pêche au vif reste la plus sûre pour vous apporter des résultats rapides.

petites commune avant grosses miroirs... peut etre...

Passons à la vitesse supérieure…

Vous avez maintenant effectué vos premières pêches et vous pensez toujours que de somptueux trésors sont sans doute cachés au fond de ces eaux déjà moins inconnues. Il est maintenant l’heure de mettre en œuvre des stratégies aptes à vous apporter les poissons de vos rêves. Afin de détourner les plus vieilles carpes du secteur de leurs habitudes, une approche sur le moyen terme voir le long terme sera votre plus sûr allié. La stratégie de l’ ALT (Amorçage à Long Terme) est reconnue comme la plus adaptée dans notre démarche. Cette stratégie ne sera pas obligatoirement synonyme de coûts pharaoniques si vous savez cibler les lieux de vos amorçages. En effet, placer vos appâts sur les zones d’alimentations repérées ou fortement supposées à portée de bouche de vos cibles sera un grand pas vers la réussite. En matière d’appâts, n’ayez pas peur d’utiliser de gros appâts ( 24 mm à 30 mm). Ils ne seront pas supérieurs en matière de sélection des grosses carpes mais vous aurez la certitude qu’il ne termineront pas dans le ventre d’un chevesne ou autre brème. Une base de 1 kg de ces friandises dispensées quotidiennement ou tous les deux jours sur une zone appropriée durant un minimum de 15 jours sera un bon compromis entre durée et premières pêche afin de vérifier que l’on ne s’est pas trompé.

un échosystème équilibré à coup sûr!

Et le silure alors ?

Suivant les secteurs et vos goûts, les solutions sont beaucoup plus variées. Cependant, les techniques du cassant avec de beaux gros vifs (1kg voire davantage dans certains cas) sauront sortir les plus grands glanes de leur réserve et vous apporter vos premiers poissons trophées. Pour ma part, les cassants permettant la disposition de vifs dans la couche supérieure d’eau m’ont apportés mes plus grands silures. Ne négligez malgré tout pas les pierres perdues et les flotteurs sous marins qui séduisent pratiquement à coup sûr les silures peu pêchés. Pour les inconditionnels des pêches plus actives, la dérive vous comblera en plus de vous donner une idée de la population du secteur. Je vous déconseillerais le leurre qui est une technique assez difficile car il faudra chercher dans les différentes hauteurs d’eau les silures en poste. Vous risquez donc de perdre beaucoup de temps et peut être de la motivation.

De grosses surprises sont possibles!

Au travers de cet article, j’espère vous avoir donner le goût de l’aventure et de l’inconnu car les récompenses que l’on obtient sont de véritables trésors. Être le premier à capturer un poisson, et non être un suiveur qui pêche pour la dixième fois (voire plus) un poisson devenu célèbre et portant bien souvent un nom, possède une saveur unique. Chaque prise sera le résultat de votre travail, de votre détermination, de votre passion. Un Graal que seul les authentiques passionnés sauront décrocher et apprécier.

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Comment pêcher la carpe au coup?

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La pêche de la carpe était considérée autrefois comme une activité statique et essentiellement basée sur l’attente. La tactique est toujours la même : amorcer un coup (un spot) et proposer un appât sur le lit de farines ou d’appâts déposés. Mais les techniques ont évoluées et le pêcheur moderne cherche les carpes au coup, au feeder et à l’anglaise…

Pêcher la carpe au coup, à l'anglaise et au feeder
Belle prise jurassienne pour Nicolas Gavoille sur un étang privé en Franche-Comté

L’accoutumance avec des produits tels que les bouillettes ou les pellets est relativement simple puisque la carpe est une gloutonne, beaucoup moins méfiante que bon nombre de poisson d’eau douce, comme le chevesne par exemple. Bien entendu, une carpe qui a été piégée plusieurs fois devient certainement soupçonneuse, mais l’appétit l’emporte toujours sur la prudence. Ventre affamé n’a pas d’oreilles dit-on ! La carpe en est l’exemple flagrant.

Pêcher la carpe au coup, à l'anglaise et au feeder
A la grande canne il est désormais possible de prendre de très grosses carpes en toute sécurité

Pêcher la carpe à la posée

La pêche au moulinet est la tactique la plus employée pour résister aux tractions de ces fusées qui démarrent en trombe avant de rendre les armes après un combat très courageux.
Le matériel est approprié et ne laisse que peu de chance au poisson une fois piqué. Le moulinet possède un frein de réglage précis et il est garni d’un nylon de 30 à 35/°°. Les nouvelles tresses rondes du commerce en 15/°° sont parfois utilisées dans les parcours encombrés. Un stop float et un plomb hexagonal à picots de 10 à 25 grammes à travers duquel passe le CDL relié par un émerillon à agrafe ou un rolling. Ce BDL comporte un hameçon dont la taille est définie par l’appât.

  • N°12 pour le maïs,
  • N°10 pour un bouquet de vers ou une fève
  • N°8 pour un tronçon de pomme de terre
  • N°8 ou 6 pour un pellet esché par une attache Stonfo
  • N°6, 4 ou 2 pour une bouillette au cheveu.

Pêcher la carpe au feeder

Le montage est très simple avec un émerillon à agrafe qui coulisse sur le corps de ligne et qui vient buter sur une gaine silicone qui est stoppée par une perle enfoncée en force sur émerillon baril qui termine le montage.
Le bas de ligne assez court (40cm) est en 16/100 et est fixé sur l’émerillon baril sur lequel est fixé un hameçon N°14 Drennan Carbon Feeder.
Le choix du feeder se fait en fonction de la distance.
Pour exemple, le feeder cage Drennan de 30 g est parfait pour une distance variant entre 30 et 50 mères.

Il est rempli de la manière suivante :

  1. une couche d’amorce bien tassée de façon à résister à l’impact sur l’eau.
  2. une pincée d’asticots ou quelques pellets.
  3. une dernière couche d’amorce moins comprimée que la première.

Une des clés du succès consiste à ce que le feeder se vide dans la minute qui suit lorsqu’il arrive sur le fond. L’amorce se disperse lentement sur le fond, plus rapidement s’il y a un contre-courant, et dans ce dernier cas un apport soutenu de nourriture permet d’entretenir une forte compétition alimentaire entre les poissons. Afin de s’immobiliser toujours à la bonne distance, le fil est coincé dans le line-clip, avec le danger de casser sur un gros poisson… La première heure de pêche est souvent improductive et ce laps de temps est plutôt consacré à construire le coup. Au début, il est relancé régulièrement toutes les 5 à 7 minutes, puis toutes les 10 minutes à un quart d’heure.

Pêcher la carpe au coup, à l'anglaise et au feeder
Le montage feeder est suffisamment simple pour être réparé rapidement en cas de casse

Pêcher la carpe à l’anglaise

C’est dans les hauts-fonds des étangs riches en végétation aquatique que les carpes prennent l’habitude de venir se nourrir. Une solution se présente également au pêcheur au coup : l’anglaise !
Une technique tout en finesse qui offre toutes les chances au poisson de se défendre et d’obtenir la délivrance immédiate si le pêcheur n’est pas aguerri….

Un waggler à bulbe déjà préplombé de 2 grammes sur la ligne est un bon compromis, mais les modèles réglables seront plus performants puisqu’ils permettent d’ajouter ou de retirer des plombs suivant les conditions de pêche rencontrées et d’améliorer la visibilité de la touche.

Un nylon de 18/100 est suffisant, mais si de belles pièces supérieures à 8 kilos hantent les lieux, n’hésitez pas à pêcher avec du 22, voire du 24/100. Pincez 3 plombs BB à 1 mètre du raccord du BDL et équilibrez l’ensemble avec des petits plombs n°4 disposés régulièrement entre la plombée principale et ce BDL

Pêcher la carpe au coup, à l'anglaise et au feeder
A l’anglaise et montage coulissant, le waggler pré-plombé permet de modifier rapidement le nombre de cendrées sur la ligne.

Pêcher la carpe à la canne

Une nouvelle approche de la carpe au coup prend de nos jours un essor très important… la grande canne ! Il est sympathique de constater que les carpodromes sont en pleine expansion et que les adeptes de la pêche de la carpe au coup sont en forte augmentation. Il est bon de savoir se limiter dans le coût du matériel qui, d’une manière générale, n’est pas forcément plus cher qu’une autre discipline mais qui comporte des incidents de casses, donc des frais importants… renouvelables !

En présence de gros poissons, lorsqu’il faut utiliser des élastiques de fortes tailles ce matériel est vraiment nécessaire. Ce matériel robuste et polyvalent peut donner entière satisfaction aux débutants dans la pêche ainsi qu’aux pêcheurs à la canne télescopique qui hésitaient à franchir le pas. A moindre coût avec des matériaux de qualité, toutes les pêches au coup sont désormais possibles.

Le montage carpodrome « basic » au maïs :
CDL en 18/°° sur lequel est placé un flotteur « spécial carpodrome » de 0.40 à 1.00 gr suivant les nécessités du parcours. Un micro plomb de touche à 20cm de l’hameçon N°12.

Pêcher la carpe au coup, à l'anglaise et au feeder
Pour les carpodromes des flotteurs spécifiques ont été imaginés par les fabricants

RÉSUMÉ

  • La pêche au moulinet est très employée pour résister aux départs fulgurant des carpes.
  • Une carpe qui a été piégée devient méfiante mais son appétit l’emporte toujours sur la prudence.
  • En étang, c’est dans la végétation des hauts-fonds que les carpes se nourrissent.
  • A l’anglaise, un waggler à bulbe déjà préplombé de 2 g permet de modifier la plombée sur la ligne.
  • Les carpes vivent en bancs et les bagarres dureront tant qu’il y aura de la nourriture
  • La pêche en carpodrome permet de prendre rapidement des carpes sur de courtes séquences

Magazine de pêche

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Approche pour des résultats rapides dans les petits espaces

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Mon frère et moi préférons pêcher les grands lacs depuis de nombreuses années mais nous ne voulons pas nous cantonner à un seul type de lieu. Nous aimons varier nos coins de pêche, nos approches, nos stratégies. Chaque année, lorsque le temps de pêche nous fait défaut, nous choisissons un petit lac, bien peuplé en gros poissons, où nous faisons une ou deux sessions de quelques jours. Le but est de prendre un maximum de poissons, et de préférence les spécimens du lac de manière à changer de plan d’eau l’année suivante, et renouveler l’opération. Les techniques d’amorçages et stratégies de pêche sont primordiales dans ce type d’approche. Nous allons à travers quelques exemples, essayer de les détailler.

 Approche pour pêcher la carpe dans les petits lacs

Bon endroit et réactivité

Des résultats probants et rapides, c’est ce dont tout le monde rêve à la pêche. Soyons clairs, sur beaucoup de lacs et rivières il est tout bonnement impossible de prendre les plus grosses carpes en une ou deux sessions, sauf avec un gros coup de pouce du destin. Ce sont des lieux difficiles où nagent des poissons peu nombreux, méfiants et parfois très sauvages. Les approches dont je vais parler ne sont pas efficaces sur ce type d’endroit, où il faut parfois une saison, cinq saisons voire une vie entière pour y prendre les poissons les plus extraordinaires. Dans le cas qui nous intéresse ici, il faut pouvoir prendre les poissons intéressants rapidement et passer à autre chose après deux ou trois sessions maximum. Vous l’aurez compris, le plan d’eau choisi doit être relativement « facile ». Il faudra s’investir à fond sur la pêche, mais pendant un laps de temps assez court. L’avantage de pêcher des petits espaces est qu’il n’y a pas lieu de se poser des questions sur la localisation des poissons. Souvent, ce seront donc la stratégie et les techniques qui détermineront la qualité de notre pêche, et les conditions météo qui détermineront son succès.
Beaucoup d’entre nous ont près de chez eux un petit lac ou une gravière, à une heure de route maximum où nagent quelques beaux spécimens. C’est ce type de plan d’eau qu’il faut choisir. La proximité avec le domicile permet d’être très réactif, la réactivité étant le paramètre clef pour réussir. Lorsqu’une qu’une grosse dépression pointe le bout de son nez pour le week-end, il ne faut pas perdre une minute : c’est à ce moment qu’il faut charger le coffre de la voiture !

 Approche pour pêcher la carpe dans les petits lacs

Prendre le contrepied des autres pêcheurs

La carpe n’est pas un animal méfiant par nature. On peut même dire qu’elle est un animal plutôt curieux. Cependant, lorsqu’elle est confrontée à quelque chose de routinier, surtout si c’est un piège, elle finit par s’y habituer. Cette routine est instaurée par les méthodes de pêche des nombreux carpistes. Parfois, en allant à l’inverse de ces pêcheurs, il est possible de déstabiliser totalement le poisson et de faire, de ce fait, des pêches miraculeuses.

Il y a deux ou trois ans, nous avons jeté notre dévolu sur une petite gravière de 10 hectares pas très loin de notre domicile. La pêche de nuit y est ouverte seulement le week-end, autrement dit, vendredi, samedi et dimanche soir. La pression de pêche y est assez élevée. Nous avons remarqué que les pêcheurs de cette gravière avaient, pour l’essentiel, la même approche du plan d’eau. Ils déposaient tous leurs montages à 100 mètres du bord à l’aide du bateau amorceur avec un amorçage constitué en tout et pour tout d’une poignée de billes dans la trappe. Le fond du lac était donc constellé de montages entourés d’une dizaine de billes. Nous avons donc opté pour une technique radicalement opposée : un amorçage relativement massif sur plusieurs jours. Nous avons commencé à amorcer le dimanche soir tard, une fois que tous les carpistes du week-end avaient déserté les lieux. Nous avons dispersé 7 ou 8 kg de billes, sur une zone la plus large possible, à une distance comprise entre 30 et 60 mètres du bord. Tous les soirs suivants, nous avons amorcé 4 ou 5 kg toujours de la même manière. Nous sommes venus pêcher le vendredi matin très tôt pour être certains d’avoir le poste convoité. Deux jours plus tard, notre objectif était atteint, car la plus grosse carpe du lac était dans le filet de l’épuisette. Nous avons capturé en 48 heures l’essentiel des poissons que nous avions ciblés.

L’année dernière, mon frère et moi nous sommes rendus sur une petite gravière abritant quelques beaux poissons. Comme c’est souvent le cas, ces endroits subissent malheureusement une forte pression de pêche. Cette pression est une donnée qu’il faut invariablement intégrer dans son approche, car elle influence considérablement le comportement des poissons. Nous avons remarqué que dans cette pièce d’eau les pêcheurs venaient le week-end pour l’essentiel d’entre eux. Personne ne venait la semaine, car ici encore, la pêche de nuit n’était autorisée qu’en fin de semaine. Nous avons donc décidé de venir pêcher en semaine, seulement la journée. Cette gravière est petite, avec des fonds assez monotones. Souvent les pêcheurs du cru regroupent leurs 4 cannes face à eux et amorcent une zone entourant ces 4 montages. Dès le lundi matin, mon frère et moi profitons que le lieu est désert pour écarter nos cannes au maximum. Nous amorçons précis, au cobra. Il y a 300 mètres entre le montage de gauche et le montage de droite. Pour être discret nous avons remplacé la tresse se trouvant sur nos moulinets par du nylon 28/100 prolongé par une tête de ligne en 40/100. Nous n’avions pas fini de lancer les huit cannes que la première a démarré. Cette première touche sera le début d’un véritable carton durant lequel nous prendrons l’essentiel des plus gros poissons du lac. Pour réussir une belle pêche, il faut que de nombreux facteurs soient réunis. Nous avons été chanceux sur cette session, car je crois que nous sommes tombés dans un pic d’activité alimentaire incroyable. De plus aucun pêcheur n’est venu pendant la semaine, nous permettant ainsi de mener notre stratégie jusqu’à son terme. Cependant je ne pense pas que nous aurions fait un tel carton si nous n’avions pas écarté les montages au maximum. La distance entre chaque piège permettait de toujours préserver une zone de calme sur le lac. Souvent, nous avions deux ou trois départs sur la gauche puis plus rien. L’activité se déplaçait ensuite vers la droite. Deux ou trois départs et plus rien… et ainsi de suite.

 Approche pour pêcher la carpe dans les petits lacsApproche pour pêcher la carpe dans les petits lacs

Ça ne marche pas à tous les coups

La pêche reste la pêche et l’on n’est jamais sûr des résultats. Dernièrement nous avons pêché pour la première fois un petit plan d’eau d’une vingtaine d’hectares. Après un bon repérage, il ne restait plus qu’à attendre la semaine où la météo serait parfaite pour notre petite opération. Début octobre, Évelyne Dhéliat nous donne le feu vert. L’approche a été décidée préalablement après quelques heures au téléphone avec le frangin et un ami qui pêchera avec nous. Nous avons misé, pour cette session, sur une stratégie assez classique. Nous avons amorcé un rectangle de 100 mètres de long sur 20 mètres de large sur une zone où les poissons sont obligés de passer. Nous espérons en quelques jours, conditionner les carpes. Si tout se passe bien, nous devrions prendre au début quelques petites carpes et les poids devraient monter au cours de la session. Une fois sur place, les départs ne se font pas attendre. Nous capturons rapidement nos premières carpes qui nous impressionnent par leur force et leur endurance durant les combats. La session est très agréable, il fait beau, ça mord plutôt bien, mais, au bout de trois jours, il faut se rendre à l’évidence : en dépit des dizaines de carpes attrapées, nous n’avons capturé aucun des trois plus gros poissons du lac. Nous décidons d’insister 48 heures de plus au cas où une des « big » se déciderait enfin à venir visiter notre tapis de réception, mais en vain. Durant la dernière nuit, nous attrapons trois poissons que nous avions déjà attrapés le premier jour : il est donc temps de partir. Nous n’avons pas eu la bonne approche sur ce plan d’eau. A posteriori, je pense que notre amorçage a créé une activité trop importante chez les poissons de taille moyenne. Ils se jetaient immédiatement sur les appâts. Les plus gros poissons, en retrait, ont dû sentir le danger et ne sont pas rentrés sur l’amorçage. Dans ce cas de figure, une pêche au spot avec des quantités d’amorçage moindres aurait été plus judicieuse. Nous retournerons donc sur ce même lac l’année prochaine pour vérifier si nos théories sont exactes.

Approche pour pêcher la carpe dans les petits lacsApproche pour pêcher la carpe dans les petits lacs

Conclusion

Pour mon frère et moi, certains plans d’eau sont trop petits pour qu’on y reste trop longtemps. Malgré tout, ces endroits sont souvent très agréables et très instructifs et je trouve que c’est un beau challenge, quel que soit le lieu d’ailleurs, de réussir à capturer un ou des poissons que l’on a ciblés qu’ils soient gros, écaillés ou multicolores. Mais ce n’est pas toujours aussi simple que l’on veut bien le dire. Il faut savoir se remettre en question en permanence, ne jamais s’entêter, et savoir tirer des leçons de ses erreurs, si l’on veut avancer dans la bonne direction.

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Le montage D-Rig pour pêcher la carpe

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Le D-Rig est le montage par excellence pour toutes les présentations flottantes. Grâce à la combinaison du X-Core et du fluorocarbone Shadow, la mécanique et la discrétion de ce montage sont redoutables. Le D-Rig déporté sur l’œillet de l’hameçon confère un effet « agressif » lorsqu’une carpe aspire la pop-up, ce qui se traduit systématiquement par une piqûre sur la lèvre inférieure. Lorsque plus rien ne fonctionne c’est le piège ultime !

Montage D-Rig pour pêcher la carpe
Couper 15 cm de fluoro Shadow
Montage D-Rig pour pêcher la carpe
Réaliser un nœud sans nœud sur un SB 3
Montage D-Rig pour pêcher la carpe
Enfiler un Round Ring Rig sur l’excédent
Montage D-Rig pour pêcher la carpe
Rabattre l’excédent dans l’œillet de l’hameçon
Montage D-Rig pour pêcher la carpe
Brûler l’extrémité afin de créer une butée
Montage D-Rig pour pêcher la carpe
Escher une pop up sur un Bait Band
Montage D-Rig pour pêcher la carpe
Sertir un Carp Crimps sur un Dual Ring
Montage D-Rig pour pêcher la carpe
Équilibrer avec de la pâte plombée
Montage D-Rig pour pêcher la carpe
Réaliser une épissure sur le Dual Ring
Montage D-Rig pour pêcher la carpe
Enfiler un Multi Beads sur le X-core
Montage D-Rig pour pêcher la carpe
Relier le X-core à un Rolling Swivel
Montage D-Rig pour pêcher la carpe
Recouvrir le Rolling Swivel par le Multi Bead

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Concevoir un mix pour rouler ses bouillettes

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Nous allons à présent voir comment élaborer des compositions simples et équilibrées afin de vous permettre de créer vos propres recettes. Suivez nous, c’est par ici que cela se passe!

Faire son mix pour rouler ses bouillettes pour pêcher la carpe
Tous les ingrédients sont présents pour faire un appât de qualité

Quelques règles de base pour concevoir un mix :

Pour fabriquer une bonne bouillette, il ne suffit pas de mélanger au hasard divers ingrédients. Vous risqueriez d’obtenir un appât difficilement roulable, soluble voire même indigeste ! Une recette ne s’élabore donc pas à la va vite mais doit respecter un cahier des charges rigoureux. Ce dernier doit répondre à certains critères communs à la plupart des bouillettes correctement élaborées ainsi qu’à d’autres critères qui seront plus personnels et qui répondrons à votre besoin.

En premier lieu, pensons au bien être des poissons en leur proposant des élaborations équilibrées et digestes. En effet, il n’est pas question de présenter à nos copines de jeu des appâts non adaptés qui risquent de provoquer des carences à plus ou moins long terme. Ceci aurait pour effet soit si la nourriture naturelle est abondante, de provoquer un refus des bouillettes ; soit de générer déficits en nutriment qui pourraient causer malformation voir mortalité en cas d’alimentation exclusive. Il en est de même pour le coté assimilation : un appât qui reste trop longtemps dans le tube digestif génère une saturation de l’appétit et une apathie chez les poissons ciblés. Une esche qui se digère trop rapidement provoque l’effet inverse mais à plus ou moins long terme, ils finissent également par s’en détourner faute de pouvoir ingérer correctement les nutriments et d’en tirer les bénéfices. Il est donc impératif d’obtenir une élaboration qui tient compte de ces paramètres tant pour la santé des poissons que pour les résultats de la pêche.

En second plan, il faut réaliser un mix qui se roule correctement afin de ne pas perdre de temps mais aussi, un appât qui offre à la fois une bonne tenue sur la ligne et une diffusion optimale. Ce sont les propriétés spécifiques de chaque ingrédient qui détermineront ainsi tous ces paramètres ! Lors des précédents numéros de votre magazine en ligne favori et 100% gratuit, nous avons étudié les principaux éléments pouvant rentrer dans la composition d’un mix et évoqué quelques une de ces propriétés. Il vous est donc déjà possible de vous faire une liste ce qui pourrait vous être utile.

Ensuite, il vous faut définir une tendance gustative ; à savoir, carné, fruité, crémeux ou épicé. La plupart des pêcheurs choisissent leur appât par affinité. Ce raisonnement peut se justifier par la confiance qui est apporté en l’esche utilisée et donc cela finit toujours par porter ses fruits. Mais il est impératif, si l’on veut optimiser ses résultats, de se mettre à la place du poisson et donc de privilégier une tendance sur laquelle les carpes du secteur pêché, sont réceptives. Elles sont déjà plus ou moins reconnues : en petit plan d’eau et sur des pêches rapides ce sont des appâts fruités et/ou crémeux qui sont plutôt efficaces. En rivière, ce sont des appâts plutôt épicés et/ou crémeux qui offrent le plus de captures et en grand lac, les appâts carnés et/ou épices font des merveilles. Ceci étant dit, il ne s’agit que d’une généralité et il existe toujours des exceptions qui confirment les règles. Il vous faut donc effectuer des essais afin de trouver la (ou les) tendance(s) la(les) plus productive(s). Nous espérons que vous arrivez à nous suivre !

Enfin, il faut définir le rendu final : taille, couleur, éventuellement arôme, diffusion, dureté et résistance aux nuisibles. Ces derniers paramètres vont influer sur le côté attractif et donc le rendement mais aussi sur la durée de vie de l’appât une fois immergé. Tout ceci peut se faire par l’adjonction d’additifs complémentaires qui pourront ainsi doper vos préparations. Mais attention toutefois à ne pas tomber dans les excès qui pourraient générer des résultats contraires.

Faire son mix pour rouler ses bouillettes pour pêcher la carpe
Un mix trop riche en grosses particules donne cet aspect une fois roulé
Faire son mix pour rouler ses bouillettes pour pêcher la carpe
Du mix en préparation

Qu’est-ce qu’un bon mix pour pêcher la carpe?

Il s’agit d’un assemblage d’ingrédients. Ces produits composent ainsi une « base » et des additifs. Sans cette base, les additifs ne peuvent ni être liés ni offrir une résistance à l’immersion. Cette base sert donc de support aux attractants. Elle constitue également un complément alimentaire par rapport aux additifs qui sont soit carnés, soit épicés. En effet, la base d’un mix est végétale. Elle peut même constituer 100% du mix mais ne contiendrait pas assez de protéines et de certains nutriments (minéraux, vitamines, AA) pour être totalement équilibrée et donc être efficace sur le long terme. Pour faire évoluer cette base sur une tendance carnée, il suffit de rajouter des additifs carnés tels que farines de poissons, pour la rendre épicée, une adjonction d’épices est nécessaire, etc.

Faire son mix pour rouler ses bouillettes pour pêcher la carpe
Un assemblage suivant un cahier des charges stricte

La base d’un mix :

Nous allons donc étudier comment élaborer cette base. Elle doit contenir en premier lieu les liants nécessaires à l’agglomération de tous les ingrédients. Ensuite celui-ci devra également contenir une « charge » afin de lui donner une texture et une solidité une fois la bouillette cuite et séchée.

La formulation la plus couramment utilisée étant une association de semoule de blé fine, de farine de maïs et de farine de soja (gras ou grillé). Bien qu’elle soit basique, elle a longuement fait ses preuves et continuera encore à tromper des milliers de carpes. Certains préfèrent utiliser une autre formulation dans le but de faire la différence avec les autres pêcheurs. Il en résulte des compositions plus ou moins complexes offrant des résultats similaires. Les farines de lupin, de pomme de terre, de blé, de seigle, etc. sont donc utilisées. Mais après plusieurs années de tests il s’avère que les différences de résultat son minimes et dans la plupart des cas inexistantes sur des bases correctement élaborées. Ce n’est donc pas un réel axe de stratégie sur lequel il est important de travailler.

Nous pouvons ainsi déjà travailler sur une base contenant 40% de farine de maïs fine (ne contenant pas de particules), 30% de semoule de blé et 30% de farine de soja. Elle permet de couvrir 90% des conditions de pêche avec une efficacité reconnue.

Le mix :

Il est important de savoir qu’un mix s’oriente vers ce que l’on va appeler une tendance. Celle-ci permet de classer les différents appâts obtenus par types : fruité, crémeux, carnés et épicés.

Les tendances crémeuses :

Nous appelons tendances crémeuses les préparations ayant ou rappelant les goûts crémeux : le scopex rentre en tête de liste, mais on peut y rajouter noix de coco, vanille, caramel ou encore sweet corn, etc. La façon la plus simple étant de rajouter du lait en poudre à hauteur de 25% environ afin d’obtenir cette connotation. Par la suite, on peut ajouter du bird food (graines broyées) afin d’augmenter la diffusion (attention à ne pas dépasser 10% sous peine d’obtenir une esche se ramollissant rapidement). L’ajout d’un colorant puisque le mix est de couleur neutre, d’un arôme crémeux et d’un sweetner rendra votre composition optimale. A noter que ce genre d’appât n’est pas totalement équilibré. Il est parfaitement adapté sur des pêches rapides ne dépassant pas quelques jours (amorçages préparatoires compris). En revanche, leur attraction est quasi instantanée.

Les tendances carnées :

Il s’agit des tendances les plus en vogue à l’heure actuelle, et pour cause, ce sont celles qui permettent de rapporter le plus de spécimens sur nos tapis. Il convient ainsi de rajouter des ingrédients carnés à votre base : entre 30 et 60% de votre mix. Les farines de poissons sont en tête de liste bien entendu, mais d’autres ingrédients tels que le foie ou des pellets ou encore des croquettes pour chien broyées peuvent également rentrer dans la composition de votre mix. A noter qu’il n’est pas nécessaire de rajouter d’arômes étant donné le puissant goût des additifs. Ces esches ainsi obtenues sont plutôt efficaces sur du moyen terme et du long terme.

Faire son mix pour rouler ses bouillettes pour pêcher la carpe
Du mix carné préparé en grande quantité

Les tendances épicées :

La solution première consiste à rajouter des épices à la base. Il est important de ne pas surdoser afin de ne pas rendre les esches obtenues répulsives. Etant donné que le taux de protéines carnés est quasi nul, des protéines de poissons solubles voire de la farine de poisson, à dosage modéré (5 à 10%) peut résoudre le problème et augmenter considérablement le rendement. Mais l’on ne peut pas véritablement parler de recette carnée avec de si faibles proportions d’ingrédients carnés.
Comme pour les mix crémeux, ces versions ne sont pas totalement adaptées aux pêches à long terme.

Faire son mix pour rouler ses bouillettes pour pêcher la carpe
Voici la texture d’un mix épicé

Les tendances fruitées :

Une simple aromatisation de la base d’un mix suffit à créer un appât fruité. La tendance actuelle consiste tout de même à rajouter ces arômes sur des mix crémeux voire légèrement carnés afin de faire la différence avec les billes fruitées de base. Comme pour les tendances épicées, ne pas utiliser des dosages d’ingrédients carnés de plus de 10% sous peine de masquer le gout des arômes et de devoir les surdoser. Bien que très efficaces pour des pêches rapides, elles deviennent de moins en moins productives au fil du temps.

Les tendances hybrides (carnées/épicées) :

Il s’agit d’un subtil mariage entre farines de poissons et épices qui représente l’appât ultime dans la traque des carpes spécimens. Cela consiste tout simplement à rajouter des épices à un mix carné (aux proportions normales d’ingrédients carnés). Ces épices sont souvent choisies pour des propriétés précises : ail, poivre, robin red (bird food à base d’épices). Il en résulte une bouillette totalement équilibrée et quasiment instantanée agissant tout aussi bien sur du court que sur du long terme.

Faire son mix pour rouler ses bouillettes pour pêcher la carpe
Exemple d’un mix hybride contenant une forte dose en ail

Quelques recettes de bouillettes pour pêcher la carpe :

Bouillettes version fruitée :

90% base + 10% de pâté pour oiseaux jaune. A utiliser avec colorant jaune, sweetner et arôme ananas
90% base + 10% de protéine de poisson soluble. Colorant rouge, sweetner et arôme fruit des bois.

Bouillettes version crémeuse :

80% base + 20% de lait en poudre. Colorant jaune, sweetner, arôme scopex

Bouillettes version épicée :

90% base + 10% d’épices pour poulet. Uniquement du sweetner
75% base + 10% de protéine de poisson soluble + 10% de robin red + 5% d’ail. Uniquement du sweetner

Bouillettes version carnée :

75% base + 25% de farine de poisson LT94. Arôme Monster Crab
60% base + 30% de Frolic moulu finement + 10% de micro pellets. Aucun additif liquide.

Bouillettes version hybride :

55% base + 30% de farine de poisson LT94 + 10% robin red + 5% ail. Aucun additif
60% base + 20% de farine de poisson LT94 + 10% de foie hydrolysé + 10% tandoori.

Faire son mix pour rouler ses bouillettes pour pêcher la carpe
Un résultat final très satisfaisant
Faire son mix pour rouler ses bouillettes pour pêcher la carpe
Le résultat d’une conception de bouillette parfaitement équilibrée

Fraicheur des ingrédients pour son mix :

Un élément de premier ordre à privilégier étant la fraicheur des farines. En effet, plus elles vieillissent et plus elles perdent leurs propriétés : l’odeur et le goût diffèrent, les propriétés digestives sont altérées, le pouvoir liant change etc. Comme nous l’avons évoqué plus haut, un appât mal équilibré sera tôt ou tard boudé par les poissons. Il est donc important d’acheter les farines les plus fraîches possibles et de les utiliser rapidement. Fuyez les étals des magasins qui n’offrent que peu de rotation de stock !

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Protéines de poissons solubles (PPS)

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Lorsque la période hivernale frappe à nos portes, il est temps de penser à nos chères copines de jeu en leur proposant des appâts facilement ingérables et digestes qui ne satureront pas le transit. Les mixs « winterisés » sont donc de mise. L’ingrédient phare de ce type de préparation est donc des protéines de poissons solubles (PPS).

Les amorçages copieux n’étant plus conseillés, c’est vers des appâts dit « rapides » qu’il faut s’orienter. Ils doivent être facilement assimilables sans comporter d’éléments indigestes en eau froide. Les ingrédients gras ou réclamant une énergie trop importante pour se digérer sont donc à éviter. Les farines comportant un taux d’acides gras tels que le chènevis moulu, le lin, le soja gras sont difficilement digérés lorsque la température de l’eau descend en dessous des 10 à 12°C. Les farines carnées complètes sont également lourdes voire dans certains cas impossibles à digérer. En revanche des farines de type LT94 contiennent énormément d’éléments solubles et digestes et vont dans le sens des produits dit winterisés. Mais ce sont les hydrolysats et protéolysats qui sont les plus efficaces en conditions hivernales. Nous allons étudier cette fois-ci la protéine de poisson soluble. Celle-ci est obtenue à partir d’un concentré de protéines solubles déshydraté -(http://aquaculture.ifremer.fr/Fiches-d-information/Filiere-Poissons/La-farine-de-poisson-et-autres-produits-d-origine-aquatique). Etant donné sa composition (peptides et acides aminés), sa solubilité est quasi-totale et permet une digestion et assimilation également quasi-totale. Il en résulte un apport en protéines très efficace en eau froide qui nous permet de nous passer tout simplement des farines de poisson classiques.

Une bouillette winterisée peut donc sans aucun problème être réalisée sur une base classique et recevoir de la PPS ainsi que d’autres éléments solubles dans le but de renforcer l’apport d’éléments nutritifs que ne peut fournir la base du mix, mais également de renforcer le niveau d’attraction notamment par des arômes et édulcorants. Un léger surdosage dans les attractants liquides peut même être conseillé afin d’augmenter sa détection par les poissons.

recette-bouillette-farine-poisson-01

Voici quelques exemples de recettes à base de protéines de poisson solubles :

Bouillette monster crab

  • 250gr de semoule de blé dur
  • 300gr de farine de maïs
  • 300gr de farine de soja grillé
  • 150gr de farine de poisson soluble
  • 15ml d’arôme Monster crab
  • 10ml de sweetner
  • Colorant violet

Bouillette ananas

  • 250gr de semoule de blé dur
  • 300gr de farine de maïs
  • 250gr de farine de soja grillée
  • 100gr de lait en poudre
  • 100gr de protéines de poisson soluble
  • 20ml d’arôme ananas
  • 10ml de sweetner
  • Colorant jaune

Bouillette épice

  • 250gr de semoule de blé dur
  • 250gr de farine de maïs
  • 250gr de farine de soja grillée
  • 150gr de protéines de poisson soluble
  • 50gr de robin red
  • 50gr de poudre d’ail
  • 15ml d’arôme multi spice
  • 10ml de sweetner

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Pêcher la carpe seulement en journée

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Beaucoup de carpistes n’envisagent pas la pêche sans passer les nuits au bord de l’eau, les cannes tendues. Bien souvent par manque de temps libre pour effectuer des sessions de plusieurs jours certains préfèrent simplement ne pas pêcher ! Devant l’impossibilité de rester pêcher les nuits ou par manque de temps, la pêche en journée est parfois l’unique solution pour croiser le fer avec dame carpe, le tout étant de bien la préparée, et d’oser y aller!

Comment pêcher la carpe en journée

Pêcher la journée demande souvent de faire preuve d’opportunisme quant au choix du poste, il ne s’agit pas de s’installer à 500m de la première carpe si l’on souhaite mouiller l’épuisette, mais bien au plus près des poissons. Pour une pêche de journée le seul paramètre qui ne rentre pas en compte est bel et bien le poste en lui même, il est inutile de disposer d’un emplacement tout confort, le matériel étant réduit au minimum le moindre petit carré de terre d’où il est possible de lancer ses montages et mettre des poissons à l’épuisette suffit ! C’est donc l’occasion de se rapprocher au plus près des carpes afin de se rendre sur des postes que l’on ne pêcherait pas pour une session classique de 48 heures ou plus.

Le choix du poste, place à la liberté!

Avoir un minimum de matériel est une aubaine dont il ne faut pas se priver pour sortir des sentiers battus, marcher 10 ou 20 minutes n’est pas un obstacle si à l’arrivée de nombreux poissons nagent en toute quiétude devant soi. C’est donc un point clé de la réussite d’une journée de pêche et certainement la meilleure façon pour en prendre un ou plusieurs en seulement quelques heures.  Lorsque l’on a la possibilité d’observer des poissons en nombre, même si l’endroit semble à première vue empêcher toute installation il faut chercher comment s’y prendre, il y a presque toujours une solution, à condition de s’en donner les moyens ! Pour vous donner un exemple, sur un petit bief de rivière non loin de chez moi, toute installation du bord est vaine. J’ai bien essayé d’amorcer le seul poste sur lequel il est possible de s’installer, mais en vain, le poste permettait de pêcher, mais pas de prendre de carpe, tout simplement parce que les carpes n’y passent pas ou très peu! Après les avoir observé pendant de longues heures les après midi le long d’un grand banc de potamots, j’ai finalement réussi à prendre ces carpes qui se voulaient imprenables, et cela en pêchant en waders, directement dans l’eau, le rod pod installé dans un mètre d’eau avec les rallonges. C’était la seule solution envisageable et les résultats ne se sont pas fait attendre, dès la première après midi de pêche les départs se sont enchaînés ! La solution n’est souvent pas très loin, il suffit de pêcher là où se trouve le poisson!

Comment pêcher la carpe en journée
Les journées sont la solution pour pêcher des postes « impêchables »
Comment pêcher la carpe en journée
Il ne faut rien de plus pour pêcher une journée
Comment pêcher la carpe en journée
Le peu de matériel permet de sortir des sentiers battus

S’alléger pour mieux pêcher !

Lorsque je manque de temps pour effectuer des sessions, ce qui a été très souvent le cas durant ces trois dernières années en raison de mon emploi en hôtellerie, je n’hésite pas à me rendre au bord de l’eau, parfois juste pour quelques heures après le boulot. Il est vrai qu’au début l’installation et le matériel que nécessite la pêche de la carpe aux techniques modernes rebute. Rien qu’à l’idée de la quantité de matériel qu’il fallait transporter, le temps de tout installer, j’avais tendance à me dire (à tort) que cela ne valait pas le coup pour quelques heures de pêche. Puis j’ai réfléchi à la chose différemment, je me suis posé la question de savoir ce dont j’avais réellement besoin pour prendre une carpe en quelques heures, je suis descendu au garage, puis j’ai sorti le matériel dont j’avais vraiment besoin. Une fois tout étalé à mes pieds, une évidence m’a sauté aux yeux, je n’avais besoin de presque rien ! Voici donc la liste du matériel que je retiens pour des pêches rapides de quelques heures à une journée.

Pour ce qui est des cannes je n’en prends que trois, je ne me sers souvent que de deux cannes, la troisième est là au cas où un poisson se manifesterait une fois en action de pêche ou si le poste permet de placer trois montages. Autrement lorsque le poste est restreint je préfère n’avoir que deux lignes qui pêchent bien et sans se gêner, plutôt que d’envoyer trois montages dans l’eau qui pourraient surcharger le poste. Je prends des 10 pieds pour le faible encombrement et la maniabilité que cela offre sur des postes « fermés », cela permet de pouvoir pêcher du bord sans pour autant commencer la journée en débroussaillant la berge. Viennent s’ajouter dans le fourreau une épuisette, trois piques avec détecteurs, la louche vissée sur un pique, le cobra et la fronde.

Je prend ensuite un petit sac à dos dans lequel je met une petite boite de pêche avec juste ce dont j’ai besoin pour réaliser quelques montages en cas de casse, c’est à dire une pochette d’hameçon, une bobine de tresse, 5 ou 6 émerillons, quelques clip plombs et connecteurs, 4 ou 5 plombs, en prévoyant des missiles et des plats, suivant si je décide de pêcher en rivière ou en lac. Je prends évidemment une aiguille à bouillette, une paire de ciseaux, quelques stop bouillette et des petits bouts de liège. S’ajoute à cela le peson, un sac de conservation (on ne sait jamais…), un pot de pop up ainsi que le tapis de réception, le sac de pesée et… c’est tout ! Il ne faut absolument rien de plus pour une journée de pêche ! Bien sûr ceci n’est pas une généralité, suivant le lieu, il faudra ajuster le matériel, comme sur le secteur de rivière impêchable dont je vous parlais plus haut, où je prends le rod pod et les waders, mais dans ce cas, le rod pod est déjà monté, et j’enfile les waders à la voiture pour ne pas avoir à les porter. Je pense que le plus important est que tout soit prêt et compact, il ne faut pas commencer à perdre une heure à préparer le matériel avant d’aller pêcher, tout doit être préparé dans un coin du garage, à la moindre envie, ou parce que le temps « sent » le poisson, il faut pouvoir faire feu rapidement, et se mettre en action de pêche rapidement également.

Comment pêcher la carpe en journée
Le peu de matériel nécessaire est une aubaine

L’amorçage… pour un poisson et plus si affinités

Au niveau des appâts, je ne me charge jamais inutilement, je prends avec moi un fond de paquet de bouillette et un petit seau de maïs. Dans le contexte d’une journée de pêche il est inutile de partir avec des ambitions d’amorçage, on pêche généralement pour prendre une carpe à la fois, donc 3 ou 4 frondes de maïs suffisent largement pour intéresser une carpe. Lorsque cela est possible j’essaye d’amorcer un peu avant, si le coin de pêche n’est pas très éloigné du trajet domicile/boulot, il est tout à fait envisageable d’amorcer un jour ou deux, si les appâts sont distribués au milieu des carpes, il ne faut pas longtemps pour que les détecteurs se fassent entendre une fois en action de pêche. A contrario, si je n’ai pas le temps d’amorcer, j’opte pour tout ce qui peut attirer les carpes rapidement, mais ça, je vous l’ai déjà expliqué avec le Frolic dans le numéro 3. (<<< lien ???)

En revanche si je décide de pêcher plusieurs journées d’affilées, sans rester les nuits, et dans le cas où la saison s’y prête je prends un peu plus d’appâts de façon à en distribuer quelques kilos le premier jour de pêche. Je préfère amorcer le matin en arrivant, de façon à pêcher sur mon amorçage durant mes heures de pêche en journée, et je remets quelques appâts en partant pour essayer de garder quelques visiteuses nocturnes sur le poste. J’essaye d’amorcer le matin pour habituer les carpes à trouver leur pitance la journée, en effet, amorcer le soir à tendance à faire rentrer le poisson la nuit, même si cela n’empêche pas quelques carpes de rester la journée, la majorité des poissons qui se nourrissent sur l’amorçage en milieu de nuit n’y sont plus durant la journée. Il ne faut pas croire mais trois kilos de bouillettes ont vite fait de disparaître une fois le poisson sur le coup. Il m’est déjà arrivé de prendre le même poisson de 15 kilos à 24 heures d’intervalle avec une différence de poids de 700/800 grammes, cela résume qu’à son poids le plus haut, la carpe avait en fait 800 grammes de nourriture dans le ventre !

Pêche de nuit interdite, la solution des journées !

Sur certains lacs et rivières où la pêche de nuit est prohibée et où l’environnement ne permet pas de rester faire les nuits sans se faire virer dès le premier soir, beaucoup préfèrent renoncer, alors qu’une fois encore, il est tout à fait possible de pêcher et de prendre beaucoup de carpes en ne pratiquant que les journées. Dans ce cas là, le matériel reste le même, il faut juste prendre un peu de nourriture en plus, mais un sandwich, une bouteille d’eau et un petit thermos de café sont largement suffisant pour une journée de pêche. La différence majeure vient des quantités d’appâts, tout dépend en fait de ce que l’on veut faire. S’il s’agit d’une simple journée de pêche inutile de voir large, en revanche, il est tout à fait envisageable de pêcher plusieurs journées de suite, et donc de mettre en place un amorçage adéquat comme je l’ai expliqué plus haut.

Je vais ici vous narrez une petite anecdote vécue au mois de juin 2014, sur un lac naturel de 14ha dans le département du Cantal, un plan d’eau communal où la pêche de nuit est interdite (il est plus agréable de finir avec une petite histoire que sur de grandes phrases théoriques!).

Comment pêcher la carpe en journée
Le coup du soir est un moment propice
Comment pêcher la carpe en journée
Les pêches de journée sont la solution par manque de temps

Pas que pour les petits

Les pêches de journées ne sont pas réservées aux petits plans d’eau et petites rivières. J’ai pêché le lac de St Cassien pour la première et seule fois en juin 2007, la pêche de nuit fermait le lendemain de mon arrivée. Plutôt que de prendre le risque de pêcher les nuits en fraude j’avais choisi de ne pêcher que la journée, il m’aura fallu attendre le troisième jour de pêche pour prendre ma première carpe de la mecque, une petite miroir, mais pour une première visite sur le géant varois, mon objectif était atteint.

Partir pêcher une journée est aussi l’occasion de découvrir de nouveaux secteurs sans avoir à emmener avec soi toute une logistique en matériel pour plusieurs jours. En arrivant le matin très tôt,  une journée de pêche permet d’observer et de tester un secteur inconnu, de façon simple, sans se compliquer la pêche. Cela permet dans certains cas de dénicher de petits paradis ignorés des autres pêcheurs.

Comment pêcher la carpe en journée
Une journée peut rapporter autant qu’une session

Le lac des débuts

C’est sur ce lac que m’a pris le virus de la pêche il y a maintenant 21 ans… Cela faisait trois ans que je n’avais pas pu remonter pêcher ce lac où tout a commencé pour moi, j’ai donc décidé de m’y rendre fin juin, pour 4 jours. Lors de mes précédentes venues j’avais pêché en session, en pêchant les nuits, avec de très bons résultats. Mais cette fois ci était différente, cette pêche était synonyme de vacance et de détente, je n’avais donc tout simplement pas envie de frauder ! J’ai donc pris un emplacement au camping municipal afin de pouvoir dormir sur place. Arrivé le dimanche soir, j’ai commencé par observer, une fois les poissons localisés, sur la zone la moins profonde du lac bordée d’une immense roselière et de nénuphars, j’ai amorcé le poste pour le lendemain avec 5 kg de bouillettes. La pêche a donc démarré le lundi matin à l’aube, grâce au peu de matériel emmené, j’étais opérationnel après seulement deux voyages de la voiture au poste et après 30 minutes, les cannes étaient en action de pêche. Au dire des pêcheurs locaux une bonne journée de pêche se faisait avec 5 ou 6 départs, et côté poissons une carpe de 10/12kg constitue déjà un super poisson ici. La première journée de pêche me rapportera 6 départs, donc jusque là tout allait bien. J’ai réamorcé mon poste avec quelques kilos de bouillettes avant de plier, puis je suis rentré au camping pour manger et prendre une douche (un confort que je ne connais pas en session!). Le lendemain matin, réveil à l’aube et direction mon poste, plein d’espoir, mais aussi de doute, l’amorçage allait-il payer, ou les carpes allaient elles me bouder la journée ? Les questions ont vite trouvées leurs réponses, j’ai vécu une journée de pêche totalement hallucinante ! Je n’ai pêché que de 7h du matin jusqu’à 20h, alors que les heures légales me permettaient de pêcher plus longtemps, mais très franchement, j’en avais bien assez, puisque cette journée de pêche m’a rapporté 24 départs ! Et cerise sur le gâteau, je me paye le luxe de prendre le record du lac et de faire un doublé de carpe de 15kg+ ! Du jamais vu là bas, et surtout un rêve de gosse qui trottait dans ma tête depuis très longtemps et qui s’est réalisé, prendre une carpe de 15kg dans ce lac ! Un souvenir fantastique ! Le troisième jour de pêche me rapportera encore 14 départs, quant à la dernière journée de pêche je n’ai réussi à prendre que deux poissons, l’amorçage avait atteint ses limites je pense, les carpes étaient toujours là, mais elles tapaient furtivement dans les montages, d’ailleurs j’avais déjà pris ces deux poissons les jours précédents. Il m’aurait sûrement fallu changer d’appât pour relancer les départs, mais avec les résultats des deux journées de pêche précédentes, je n’en avais vraiment pas besoin !

Comme vous pouvez le constater, le manque de temps ou encore le manque de secteurs de nuit ne sont en rien des excuses pour ne pas pêcher.  Il n’y a pas de saison plus favorable qu’une autre, l’hiver cela permet de prendre une carpe sans avoir à passer les nuits dehors mais en règle générale, ne pêcher que la journée permet de pêcher des secteurs que l’on ne pêcherait pas en session et de profiter de tous les avantages de la pêche, sans avoir à en supporter ses désagréments, alors n’attendez plus, pêchez !

Magazine de pêche

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